musée municipal
Musée d'art et d'histoire
12 rue Albert-Dhalenne
Château
93400
Saint-Ouen
Seine-Saint-Denis
Ile-de-France
01 71 86 62 68
archives-documentation@mairie-saint-ouen.fr
Musée de France, au sens du Code du patrimoine
Arts décoratifs, Beaux-arts, Histoire
Les collections se sont constituées à partir de l'ouverture du musée en 1965. Elles sont liées à l'histoire de la ville (les châteaux, la Seine, la Zone et les Puces, l'industrialisation) et au soutien de la ville de Saint-Ouen à la création artistique dès les années 1950 (sculpture figurative, renouveau de la tapisserie contemporaine, peinture de la Nouvelle Ecole de Paris). Dès 1965, le musée prend place au rez-de-chaussée et au premier étage du château de Saint-Ouen, nouvellement restauré et ouvert au public. Jusqu'en 1996, les collections sont présentées de manière permanente, mais régulièrement démontées pour laisser place aux expositions temporaires. À la fin des années 1990, les collections d'art contemporain, trop souvent manipulées, ne sont plus présentées au public. Une salle du premier étage du château présente alors une exposition permanente relative à l'histoire locale, incluant des œuvres du musée. En 2005, le musée ferme au public pour des raisons de sécurité. Les collections font actuellement l'objet d'une valorisation à travers des expositions temporaires et des conférences. Certaines sculptures sont exposées en permanence dans différents lieux de la Ville de Saint-Ouen. Des œuvres sont prêtées à des musées lors d'expositions temporaires ou pour des prêts de longue durée.
Le musée présente des sculptures de Bourdelle, Richier, Osouf, Iché, des peintures de Taslitsky, Pignon, Miailhe, Lugnier, des gravures de Gromaire, Delpech, des tapisseries de Lurçat, Saint-Saëns, Picart-le-Doux. Par ailleurs, le musée conserve un fonds important de dessins de Jean Delpech qui a croqué et gravé dans les années 1941-1942 le quotidien des habitants de la ville et des élèves de l'école d'apprentissage dans lequel il était lui-même enseignant. Le musée a acquis en 2004 un important ensemble d'art décoratif datant de la première moitié du XXe siècle en fixé sous verre et carreaux de faïences provenant d'un ancien hôtel-restaurant de Saint-Ouen.
Architecture et urbanisme, Arts décoratifs : Textile, Mobilier, Céramique, Beaux-Arts : Dessin, Estampe, Peinture, Sculpture, Ethnologie : Pratiques collectives, Histoire : Période historique, Histoire locale et régionale
Germaine Richier, René Iché, Boris Taslitzky, Marc Saint-Saëns, Charles Correia, Jean Lugnier, Jean Delpech.
Comtesse Zoé du Cayla, Louis XVIII, baron Guillaume Ternaux, Joseph Farcot, Alexis Godillot
Au XVIIe siècle, Joachim Seiglières de Boisfranc se fait construire un château sur son domaine de Saint-Ouen en faisant appel à l'architecte Antoine Lepautre (1621-1691). Les travaux du château de Joachim Seiglières à Saint-Ouen s'étalent de 1664 à 1669. Il n'en demeure aujourd'hui que la grille en fer forgé de la terrasse, conservée dans l'actuel musée du château. Au fil des années, le château change à plusieurs reprises de propriétaires avec un passage entre les mains de la marquise de Pompadour de 1759 à 1764. En 1811, Vincent Potocki, général de cavalerie et grand chambellan de Pologne, acquiert avec son épouse le domaine de Saint-Ouen. Il y accueille, le 2 mai 1814, Louis XVIII lors de son retour en France après la première abdication de Napoléon. C'est au château de Saint-Ouen que Louis XVIII signe la déclaration dite de Saint-Ouen dans laquelle il reconnaît, malgré le rétablissement de la monarchie, certaines libertés acquises sous la Révolution et pendant l'Empire. Il y annonce la charte de la Restauration. En 1820, Louis XVIII rachète le château. Il réalise lui-même des croquis et charge l'architecte Jean-Jacques-Marie Huvé d'édifier, en partant de ses esquisses, un bâtiment qui restera l'un des rares témoins de l'architecture de la Restauration. De 1821 à 1823, Huvé se consacre au château de Saint-Ouen. Le château terminé, Louis XVIII le cède à sa dernière favorite, la comtesse Zoé du Cayla. À la mort de celle-ci, en 1852, sa fille, la princesse de Beauvau-Craon hérite du château de Saint-Ouen. La propriété est louée à une société hippique à partir de 1881, puis vendue à la société industrielle Thomson-Houston en 1917. La municipalité acquiert le château et une partie du parc en 1958 et le bâtiment est restauré entre 1963 et 1965.
Protégé au titre des Monuments historiques : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00079960?base=%5B%22Patrimoine%20architectural%20%28M%C3%A9rim%C3%A9e%29%22%5D&ou=%5B%22Saint-Ouen%22%5D&last_view=%22mosaic%22&idQuery=%220158be-824a-d05d-e864-3a77d26fea%22
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