musée de l'image
42 quai Dogneville
88000
Epinal
Vosges
Grand Est
03 29 81 48 30
musee.image@epinal.fr
Musée de France, au sens du Code du patrimoine
Ethnologie, Beaux-arts, Art moderne et contemporain
La Cité de l'Image regroupe le Musée de l'image, établissement public géré par la Ville d’Épinal et l'Imagerie d'Épinal, entreprise privée créée à la fin du XVIIIe siècle et toujours en activité. La tradition imagière à Épinal remonte au XVIIe siècle, avec Claude Cardinet, puis Jean-Charles Didier, mais ce sont surtout les imageries Pellerin et Pinot, au XIXe siècle, qui ont fait la renommée de la ville. En inaugurant le Musée de l’Image en 2003, la Ville d’Épinal a souhaité valoriser cette histoire. À ses débuts, la collection était constituée de plusieurs fonds historiques provenant, entre autres, des archives anciennes de la Ville, de la bibliothèque municipale, du Musée départemental d’Art Ancien et Contemporain et de l’Imagerie d’Épinal. De nombreuses acquisitions ont suivi, dont celle de la collection Henri George (environ 85.000 images acquises par la Ville d’Épinal en 2010), qui a tout simplement triplé le nombre d’images du musée. Au total, le musée réunit plus de 110.000 images.
Le musée abrite l’une des plus importantes collections d’images populaires imprimées en France (Epinal, mais aussi Nantes, Orléans, Metz, Wissembourg, Toulouse ou Paris...) et à l’étranger (Mexique, Japon et Inde contemporaine : l’imagerie populaire est un média qui existe toujours). Le musée revendique aussi son attachement à d’autres formes d’art. En confrontant les images populaires avec d’autres œuvres - photographie contemporaine, peinture mais aussi œuvres musicales, littéraires, théâtrales... - il s’est donné pour objectif de questionner les liens - humoristiques, sentimentaux, parfois improbables - qui existent entre les images d’hier et celles d’aujourd’hui. Des connivences qui apportent aussi un éclairage sur notre société depuis le 19e siècle, pour mieux comprendre ses goûts, ses mœurs et ses tendances. En proposant toute l’année des expositions inventives et variées, le Musée de l’Image est devenu non seulement un lieu de référence sur l’imagerie populaire mais aussi sur la manière dont ces collections historiques peuvent être interrogées et comprises.
Architecture / Urbanisme (Plans, maquettes), Art moderne / Art contemporain, Art religieux (nombreuses images populaires religieuses datant du 17e au 20e siècle), Beaux-arts : Dessin, Estampe, Peinture, Civilisations européennes (images populaires provenant d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, des Pays-Bas, de Belgique), Civilisations extra-européennes (images populaires notamment de centres imagiers d’Inde, du Japon, d’Egypte, du Maghreb), Collections militaires (planches de soldats, constructions de la guerre de 14-18, images de propagande, images de la légende napoléonienne, images historiques et politiques), Collections spécifiques (fonds anciens d'imprimés), Ethnologie (imagerie populaire, essentiellement 19e siècle, produite dans les centres imagiers français et étrangers. Plus de 1300 bois gravés), Histoire (Musée de l'image, ancienne et contemporaine), Histoire locale et régionale (centres imagiers français et étrangers, dont l'Imagerie d'Epinal), Histoire et pratiques religieuses (images de dévotion), Sciences et techniques (techniques d'impression des images populaires).
Tableau de Nicolas Bellot, 1626, plan de la ville d'Epinal. Dessins originaux et images de Benjamin Rabier, O'Galop, Charles Pinot... OEuvres contemporaines de Clark et Pougnaud, Frédérique Bertrand, Frédéric Coché, Jochen Gerner, Teun Hocks, Karen Knorr, Corinne Mercadier, Richard Petit, Paola de Pietri, Dorothée Selz.
Faisant face à la Moselle, le musée, d'une superficie de près de 2.000 m2, érige sa façade toute en longueur en avant des bâtiments historiques de l'Imagerie. Un vaste parvis planté accueille une esplanade propice au délassement et un parking séparé par des barrières végétales. L'aile nord du musée abrite l'administration et le centre de documentation. L'aile sud comprend l'accueil, les salles d'expositions, les réserves et les ateliers d'animation. Un passage permet un accès direct à l'Imagerie et à sa boutique. Le bâtiment a été conçu par le cabinet Repérages et ses associés Jean-Luc Gérard et Sigma, et Jean-Jacques Raynaud en a été le maître d’œuvre. Particularité de sa façade : elle est composée de 150 m2 de vitres recouvertes d'un film coloré représentant une scène tirée d'une image d'Epinal "la fête au village". L'image, composée par le graphiste François Mutterer, est constituée de plus de 18.000 petites vignettes - personnages, animaux, métiers - tirées d'une autre planche baptisée "La loterie des cent figures". La façade en verre apparaît comme une immense image formée de mille petites images.