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Plateforme ouverte du patrimoine

Musée Réattu

Nom du musée

Dénomination officielle du musée

musée Réattu

Adresse

Adresse

10 rue du grand prieuré

Code postal

13200

Ville

Arles

Département

Bouches-du-Rhône

Région

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Contact

Téléphone

04 90 49 37 58

Contact générique du musée

musee.reattu@ville-arles.fr

Appellation/Protection

Appellation musée de France

Musée de France, au sens du Code du patrimoine

Collection

Thématiques principales

Art moderne et contemporain, Beaux-arts

Historique

Réattu meurt le 7 septembre 1833. Il lègue tous ses biens à sa fille unique, Élisabeth. Devenue Madame Grange, elle demeure dans les lieux, parmi les œuvres et les collections de son père. Lors de la séance du conseil municipal du 9 septembre 1867, le maire, Joseph Achille Moutet fait approuver l'acquisition par la ville des bâtiments et des œuvres, contre une rente viagère de 6.000 francs par an au profit des époux Grange, ceux-ci gardant la jouissance des lieux mais devant ouvrir leur maison au public une fois par mois. Outre le désir d'avoir en ville un musée regroupant des œuvres de grande qualité, le maire met en avant l'opportunité de récupérer des locaux historiques. Y sont abrités le Mont-de-piété, un entrepôt de tabac ou encore l'école de dessin. Le 10 mars 1868, un acte est signé devant notaire, qui marque la naissance du musée Réattu. Sont alors présentées, en rangs serrés, peintures, sculptures, dessins, gravures, objets d'art, mobilier. Le manque de place aboutit, en 1879, au projet de déménager les œuvres n'appartenant pas en propre à la collection Grange. Plusieurs lieux sont suggérés par le conservateur de l'époque : l'église Sainte-Anne pour l'archéologie et l'ancien Archevêché. Un musée des Beaux-arts à l'Archevêché voit le jour et un certain nombre de toiles y sont exposées. En 1941, d'après un courrier du conservateur Fernand Benoît au maire de la Ville d'Arles, un nouveau transfert est effectué du musée des Beaux-arts vers le Grand-Prieuré. En 1956, une rénovation est entreprise. Les travaux durent jusqu'en 1964 et portent sur l'ensemble du bâtiment. Seul le rez-de-chaussée autour de la troisième cour est traité partiellement. Au niveau muséographique, les seuls aménagements importants concernent les salles Picasso, en 1991, réalisés par l'architecte Jean-Michel Wilmotte. En 2004, la rédaction du Projet Scientifique et Culturel permet une réflexion de fond sur le musée et ses collections, ses réalités et ses projets. L'identité du musée, affirmée dans les années 1960, est construite autour d'une politique culturelle fondée sur l'art contemporain et la photographie. En effet, le 28 mai 1965 commence, quasiment sans moyens, l'aventure de cette collection photographique, la première du genre dans un musée des beaux-arts, à laquelle vont contribuer avec une générosité inouïe les plus grands photographes et quelques collectionneurs visionnaires. L'ouverture à la commande dans les années 1980, et à l'art sonore en 2006, sont également des éléments déterminants de la constitution du fonds.

Atouts majeurs

Peintures et dessins (800) de Jacques Réattu. Collection réunie par Réattu à Rome. Fonds exceptionnel de photographies. Depuis mai 2008, une Chambre d'écoute accueille les œuvres d'art sonore. Il s'agit d'une salle entièrement dédiée à des artistes « tailleurs de son », pour inciter le visiteur à larguer les amarres visuelles...

Thèmes des collections (détail)

Art moderne et contemporain, Arts décoratifs : Textiles, Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture, Autres collections : Photographie

Artistes phares

Simon Vouet, Jacques Réattu, Raspal, Balze, Henri Rousseau, Léger, André Marchand, Srathou, Dufy, Gauguin, Marquet, Gromaire, Picasso, Ossip Zadkine, Nicolas de Staël, Germaine Richier, Bourdelle, Zadkine, César, Lucien Clergue, Ansel Adams, Richard Avedon, Cecil Beaton, Brassaï, Denis Brihat, Jean Dieuzaide, Robert Doisneau, Lucien Hervé, Izis, William Klein, Man Ray, Paul Strand, Jean-Pierre Sudre, André Vigneau, Edward Weston, Frantisek Kollar, Germaine Krull, Dora Maar, Emmanuel Sougez, Imogen Cunningham, Judy Dater, Jean Dieuzaide, Franco Fontana, Joan Fontcuberta, Gisèle Freund, Serge Gal, Jean-Claude Gautrand, Luigi Ghirri, Hubert Grooteclaes, Yousuf Karsh, André Kertesz, Bernard Plossu, Marc Riboud, Eva Rubinstein, Willy Ronis, Kishin Shinoyama, Jean-Loup Sieff, Keiichi Tahara, Arthur Tress, George Tourdjman, Agnès Varda, Christian Vogt, Jack Welpott

Personnages phares

Le peintre arlésien Jacques Réattu, grand prix de Rome en 1790, revient vivre définitivement à Arles en 1798. I

Intérêt architectural

Commanderie et Grand prieuré de l'Ordre de Malte. Installés à Arles dès le début du XIIe siècle, les Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem – plus connus aujourd'hui sous le nom de chevaliers de l'Ordre de Malte – ont marqué en profondeur le paysage social, économique et architectural de la ville jusqu'à la Révolution française. Après les premières fondations dans le faubourg de Trinquetaille – un hospice et une commanderie construits à l'origine autour d'une église dédiée à Saint-Thomas, mais disparus au XIVe siècle – c'est à l'abri des remparts de la ville que les chevaliers s'installent, dans un quartier près du Rhône. Ils y refondent l'ancienne commanderie de Saint-Thomas, formant le noyau de ce qui deviendra au XVIIe siècle le Grand Prieuré de l'Ordre de Malte en Provence, situé à l'origine à Saint-Gilles-du-Gard. La Provence, qui fait partie des huit Langues constituant l'organisation de l'Ordre de Malte en Europe, représente alors sur un territoire s'étendant de Toulouse à Genève. Elle est la plus ancienne à avoir été instituée et comprend un nombre important de commanderies, qui dépendent en bonne partie du Grand prieuré d'Arles. Réaménagé et embelli au cours des siècles, le Grand prieuré constitue l'un des plus importants ensembles d'architecture Renaissance et classique d'Arles. Le bâtiment et la commanderie de Saint-Pierre qui lui est accolée – construite au XVe siècle - est la maison urbaine du commandeur de Saliers en Camargue. Réattu se porte acquéreur de la commanderie de Saliers, où il s'installe, et du Grand prieuré. Si la commanderie, où il aménage son atelier, au nord, face au Rhône, peut être achetée d'un seul tenant en 1796, il lui faut vingt-six ans, de 1801 à 1827, pour acheter les vingt-six lots du Grand prieuré.

Protection bâtiment

Protégé au titre des Monuments historiques : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00081128?base=%5B%22R%C3%A9pertoire%20des%20Mus%C3%A9es%20de%20France%20%28Mus%C3%A9ofile%29%22%2C%22Patrimoine%20architectural%20%28M%C3%A9rim%C3%A9e%29%22%5D&listResPage=7&mosaicPage=7&ou=%5B%22Arles%22%5D&last_view=%22mosaic%22&idQuery=%22c0f1e1-331a-066-8cdb-c740fd2de3e%22

Protection espace

Site patrimonial remarquable.

Musée Réattu