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Plateforme ouverte du patrimoine

Musée national de Préhistoire

Nom du musée

Dénomination officielle du musée

musée national de Préhistoire

Adresse

Adresse

1 rue du musée

Code postal

24620

Ville

Les Eyzies

Département

Dordogne

Région

Nouvelle-Aquitaine

Contact

Téléphone

05 53 06 45 45

Contact générique du musée

mnp.eyzies@culture.gouv.fr

Appellation/Protection

Appellation musée de France

Musée de France, au sens du Code du patrimoine

Collection

Catégorie de musée

Architecture contemporaine remarquable.

Thématiques principales

Archéologie

Historique

A la fois lieu de mémoire pour l’histoire de la Préhistoire, conservatoire d’objets, centre d’études et lieu de diffusion de connaissances en constante évolution, le Musée national de Préhistoire est, depuis sa création au début du XXe siècle, un lieu de référence pour les préhistoriens autant que pour les visiteurs. Situé à proximité des principaux sanctuaires de l’art pariétal inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO (grottes de Font-de-Gaume, Combarelles….), le musée abrite des collections exceptionnelles qui permettent de retracer plus de 400 millénaires de présence humaine. Dès 1913, Denis Peyrony, infatigable chercheur à qui l’on doit la découverte de très nombreux sites, fait acheter par l’Etat les ruines du château des Eyzies afin de conserver, étudier et présenter sur place le patrimoine archéologique de la vallée de la Vézère. Cette région présente des intérêts majeurs, parmi lesquels la pérennité de son occupation tout au long de la Préhistoire comme zone refuge idéale pour les populations humaines et animales lors des épisodes glaciaires du quaternaire, des conditions de conservation remarquables et une haute qualité de la recherche scientifique. Par ailleurs, c’est là que l’Humanité fait apparaître sa capacité à l’expression symbolique, tant chez les Néandertaliens dans leurs premiers gestes funéraires (- 80.000) que chez l’Homo sapiens (homme moderne) avec l’apparition de l’art monumental sous ses différentes formes (- 35.000).

Atouts majeurs

Collection de blocs gravés et sculptés préhistoriques. Grandes séries lithiques, osseuses et paléontologiques provenant des principaux gisements de référence paléolithiques (fouilles modernes ou contemporaines). Collections paléontologiques. Art mobilier et anthropologie (séries récentes).

Thèmes des collections (détail)

Archéologie nationale : Préhistoire, Protohistoire, Civilisations extra-européennes : Africaines (archéologie.), Autres collections : Archives papier

Personnages phares

Denis Peyrony

Intérêt architectural

Le château des Eyzies est une création relativement récente, dont l’érection est intimement liée à l’histoire privée de la famille de Beynac. C’est en effet dans l’acte de donation de Jeanne de Campnac en faveur de son fils cadet Jean-Guy de Beynac, enregistré en 1585, que l’on trouve la première mention de l’existence du château. Quelques années auparavant (le 11 décembre 1578), Jean-Guy s’était vu reconnaître le droit de bâtir une maison fortifiée dans le lieu de son choix. Le mérite revient donc à ce personnage haut en couleur, dont l’existence relève d’un roman de cape et d’épée, d’avoir mesuré l’intérêt de cet emplacement bien abrité, bien exposé, au confluent de la Beune et de la Vézère, voies de communication presque obligatoires dans ces régions boisées. Un quart de siècle après son édification, le château faillit être rasé par arrêt du Conseil privé de mars 1606, mais l’intervention de Turenne suspend la menace. Après la mort de Jean-Guy, aux alentours de 1615, ses héritiers n’apportent que peu de modifications au bâtiment, d’autant que le sort des armes n’épargne pas cette famille dont trois fils moururent sur les champs de bataille de Louis XIV. En 1748, le château et les terres échoient, par mariage, à Elisabeth de la Borie de Campagne, qui y réside jusqu’à sa mort. Géraud, son petit fils, manifeste le désir d’entreprendre les rénovations de l’édifice, mais la Révolution y met un terme en le contraignant à l’émigration. François Lassudrie rachète en l’an XI le bâtiment... pour en faire une carrière de pierre. Commence alors le dépècement, poursuivi par les héritiers, jusqu’en 1846, date du rachat salvateur par la famille Esclafer. De cette ruine désolée ne subsistent que quelques murs d’aspect cyclopéens, quelques croisées à meneaux, une base d’échauguette ; à l’intérieur, deux salles voûtées et deux cheminées monumentales ont échappé au désastre. En 1913, Denis Peyrony acquiert pour le compte de l’Etat les ruines du Château des Eyzies pour y installer un dépôt de fouilles doublé d’un véritable musée : une autre histoire devait alors débuter... Inaugurée le 19 juillet 2004, l’extension conçue par l’architecte parisien Jean-Pierre Buffi a considérablement augmenté les capacités d’accueil de l’établissement et offre aujourd’hui aux publics les meilleures conditions de visite. Plus de 18.000 pièces sont en effet déployées sur une surface de près de 1.500 m² dans une muséographie entièrement nouvelle. Agrippé à une falaise monumentale, le musée s’ouvre sur un hémicycle de collines et surplombe la vallée de la Vézère, véritable "vallée de l’Homme" européenne, inscrite au patrimoine mondial de l’humanité pour la richesse de ses vestiges paléolithiques. Ici, l’histoire humaine a laissé une mémoire sans pareille, une mémoire qui se compte en dizaines de milliers d’années.

Protection bâtiment

Protégé au titre des Monuments historiques : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00082536?base=%5B%22Patrimoine%20architectural%20%28M%C3%A9rim%C3%A9e%29%22%5D&ou=%5B%22Eyzies-de-Tayac-Sireuil%20%28Les%29%22%2C%22Eyzies%20%28Les%29%22%5D&last_view=%22list%22&idQuery=%225d255cb-1e22-d6f5-b1c5-b73a6ef0b3aa%22

Protection espace

Site patrimonial remarquable. Grand Site de France. Site classé. Site inscrit. Abords d'un Monument historique.