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Plateforme ouverte du patrimoine

Muséum d'histoire naturelle

Nom du musée

Dénomination officielle du musée

muséum d'histoire naturelle

Autres noms

Muséum d'histoire naturelle d'Aix-en-Provence

Adresse

Adresse

7 allée des robiniers

Adresse complementaire

Parc Saint-Mitre

Code postal

13090

Ville

Aix-en-Provence

Département

Bouches-du-Rhône

Région

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Contact

Téléphone

04 88 71 81 81

Contact générique du musée

contact_museum@mairie-aixenprovence.fr

Appellation/Protection

Appellation musée de France

Musée de France, au sens du Code du patrimoine

Collection

Thématiques principales

Sciences de la nature, Ethnologie, Afrique, Amérique

Historique

Etablissement créé en 1838, sous la municipalité de François Aude, par l’achat de la collection d’oiseaux de M. Carle et le don de la collection de science naturelle du géologue aixois Henri Coquand, premier conservateur du muséum. Il est inauguré le 29 novembre 1839 à l’Hôtel de Ville où il occupe 2 pièces à côté de la bibliothèque Méjanes. Les dons affluent jusqu’en 1843, date du départ d’Henri Coquand, remplacé par Léon Martin. En l’absence d’un véritable scientifique à sa tête, la dynamique de muséum diminue et celui entre progressivement dans une sorte de léthargie. En 1892, des dons importants tant par la qualité des spécimens que par leur nombre sont fait à la ville par des personnalités telles que Louise Rostan d’Abancourt (malacologie et paléontologie), Philippe Aude (minéralogie) et le Comte de Montvalon (oiseaux de Provence). Ces dons relancent l’activité du muséum et obligent la municipalité à chercher un autre lieu plus grand et mieux adapté pour les accueillir. Le 10 novembre 1895, muséum s’installe donc à titre provisoire sur 200 m2 au rez-de-chaussée du Musée des Peintures (Musée Granet). En 1903, la ville récupère l’ancienne caserne de la Charité (actuelle DRAC, Bd du Roi René) et décide d’y installer le muséum. L’inauguration a lieu le 9 avril 1905. Les surfaces ouvertes au public représentent alors 1000 m2. Des dons viennent régulièrement enrichir les collections et le muséum semble assez dynamique jusqu’à la première guerre mondiale qui voit fermer tous les musées et la bibliothèque de la ville. Après la guerre le muséum rouvre mais la dynamique est brisée et les dons sont moins importants. Néanmoins, en 1924, une estimation des collections fait état de près de 130 000 spécimens. En 1936, la municipalité veut à tout prix que l’état-major de la IVe région aérienne s’installe à Aix et cède le bâtiment à l’armée. En 3 semaines, du 30 juillet au 19 août, le musée est fermé, les collections mises en caisse et stockées dans différents locaux de la ville. La municipalité s’engage à trouver rapidement un autre lieu pour accueillir le muséum. A la Libération, le local de l’ancienne école Dombre brûle et une part très importante des collections d’entomologies, de préhistoire et d’ethnologie est détruite. En 1950 la décision est enfin prise de reconstituer le muséum et celui-ci s’installe à titre provisoire dans l’Hôtel Boyer d’Eguilles où il ouvre au public en 1953 avec 300 m2 d’exposition. Le conservateur Raymond Dughi et son adjoint François Sirugue inventorient les collections, prospectent de nouveaux donateurs et se lancent dans l’étude des oeufs de dinosaures. Ces activités de recherches s’arrêtent dans les années 1970 après le départ à la retraite de Raymond Dughi et reprendront dans les années 1990 dans 2 disciplines : la paléontologie des dinosaures et les inventaires des herbiers. En 2001 les collections sont transférées dans de nouvelles réserves sur le site de Barrida. Le muséum possède aujourd’hui des collections importantes dans tous les domaines des sciences naturelles qui comprennent 473 700 échantillons. Ces collections s’enrichissent chaque année par des dons, des achats, ou des activités de recherches propres au muséum d’Aix. Le muséum d’Aix a en effet des activités de recherches dans 2 domaines en particulier : la paléontologie et la botanique. - La paléontologie - Depuis 1994, le muséum organise des fouilles paléontologiques sur les dinosaures dans la région d’Aix. Il est à l’origine de nombreuses découvertes de premiers ordres : les 2 Rhabdodons les plus complets trouvés en Europe, le plus grand Titanosaure trouvé en Europe pour la fin du Crétacé, un nouveau dinosaure carnivore inconnu jusqu’ici en Europe (Arcovenator escotae), une mandibule de mammifère la mieux conservée d’Europe correspondant à une nouvelle espèce de mammifère (Mistraestes arcensis). Ces découvertes ont fait l’objet de publications scientifiques, d’articles et de livres de vulgarisation, de reportages télévisuels, d’expositions ou de conférences. Ses compétences en matière de paléontologie des dinosaures sont reconnues au niveau de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) puisque le muséum a réalisé à sa demande des inventaires du patrimoine paléontologie des Bouches-du-Rhône et du Var. Depuis 2015 un partenariat de recherche s'est mis en place avec le Département des Bouches-du-Rhône. pour organiser des fouilles dans la réserve naturelle de Sainte-Victoire. Depuis 2017, un nouveau partenariat avec le muséum national de Paris et l'université de Montpellier a vu le jour pour l'exploitation du gisement paléontologique de Château Simone à Palette. - La botanique - Le muséum a dans ses collections des herbiers possédant une grande importance scientifique puisque de nombreux types nomenclaturaux y sont déposés. Un travail important de restauration, numérisation et inventaire est mené depuis près de 20 ans et le muséum participe à la base de données SONNERAT du Muséum national d’histoire naturelle de Paris. En outre, le muséum d’Aix a piloté et réalisé l’expertise et l’inventaire des herbiers publics et privés de la région PACA, et a édité un livre et réalisé un colloque sur ce sujet. Le muséum participe activement au programme national de numérisation des collections de science naturelle (E-RecolNat).

Atouts majeurs

Paloéntologie des dinosaures de Provence : des centaines d'oeufs de dinosaures trouvés en centre-ville (2000 et 2004), les deux squelettes de Rhabdodons les plus complets d'Europe (Vitrolles 1994 et 2007), des restes partiellement en connexion de plusieurs Tiranosaures. L'arrière crâne et plusieurs os du nouveau dinosaure carnivore Arcovenator escota et la mandibule du mammifère Mistralestes arcensis (fouille de l'autoroute A8 2006-2007-2010-2011). Tous ces fossiles illustrent la diversité des dinosaures européens et de la faune associée (crocodiles, tortues...) et de très nombreux nids fossiles découverts dans la région d'Aix-en-Provence. Paléontologie du lac Oligocène du bassin d'Aix et les nombreux fossiles qui y ont été retrouvés (plantes, insectes, animaux) avec des spécimens de la collection de Gaston de Saporta. Herbier général, herbier d'Aix-en-Provence, herbier Franck de Nouvelle Calédonie et herbier de Brooks de Sarawak (Bornéo), important herbier de lichen. Dépôt des herbiers de la faculté St Jérôme de Marseille avec de nombreux types nomenclaturaux. La collection d'ethnologie du muséum, a été en grande partie constituée après 1996 par des saisies des douanes (principalement des ivoires sculptés et des parures de plumes des indiens du Brésil) et des collectes du conservateur Gilles Cheylan (outils divers d'indiens de Guyane). Elle comporte également quelques objets rapportés par des explorateurs du début du XXe siècle (Duveyrier, Dr Rey ...) provenant essentiellement du Maghreb et par une cinquantaine d'outils esquimaux collectés par M. Bonnardel en 1962 sur la côte est du Groënland

Thèmes des collections (détail)

Sciences de la nature : Préhistoire, Paléontologie, Minéralogie, Botanique, Entomologie, Entomologie

Personnages phares

Henri Coquand ; Louise Rostan d'Abancourt ; Philippe Aude ; Gaston de Saporta ; Comte de Montvalon ; Raymond Dughi

Intérêt architectural

Le bâtiment qui abrite les services administratif et pédagogique est une bastide de la fin du XIXe siècle.

Protection espace

Site patrimonial remarquable.

Muséum d'histoire naturelle