Haut-relief
Croix du Bret, croix de Saint-Marc
Ensemble des hauts-reliefs de la croix de Saint-Marc ou croix du Bret : Christ en croix, Vierge à l'Enfant
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Reyrieux ; croix monumentale
01322
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Reyrieux
Bret (au)
Croix monumentale
IA01000294
Isolé
La croix de Saint-Marc, au Bret, s'élève au croisement de quatre chemins, à la pointe d'un champ situé trois cents mètres environ à l'ouest du hameau de Vessieux
Sculpture
Calcaire (jaune, monolithe) : taillé, mouluré, décor en haut relief, décor dans la masse
Croix monolithe en calcaire jaune du Beaujolais (dit 'pierre dorée'), placée sur un fût en calcaire de plan octogonal s'amincissant jusqu'à la base du croisillon pour se confondre avec lui. Croisillon en croix grecque, angles chanfreinés et extrémités des bras sculptées en haut-relief, orné sur la face et au revers d'un motif en haut-relief, celui du revers sur culot rectangulaire mouluré.
Figure biblique (Christ en croix : recto, I.N.R.I. : recto, Vierge à l'Enfant : sans tête, verso) ; ornementation
Sur le croisillon sont sculptées les figures traditionnelles : sur la face, surmonté du titulus INRI en relief, placé en biais, un Christ en croix complètement détruit, mais dont les traces montrent qu'il avait les bras en V, au revers, une Vierge à l'Enfant, bien proportionnée et à la facture soignée ; cette figure, dont les têtes ont été mutilées, est placée sur un petit culot rectangulaire mouluré. Les extrémités du croisillon sont ornées de demi-boules aplaties à côtes feuillagées, formant un léger bourrelet en retour sur les bras.
H = 77 ; la = 77 ; pr = 25 Dimensions du croisillon ; croix et fût : h = 402, base : la = 30, pr = 30 ; h. totale avec table, soubassement et marche = 516
Oeuvre détruite (?) ; oeuvre mutilée ; oeuvre recomposée (?) ; oeuvre reconstituée ; oeuvre restaurée
La croix datée 1756, en place vers 1960, a disparu ; il s'agissait sans doute d'un remploi du 19e siècle. La croix d'origine, retrouvée en 1987, est mutilée : le haut-relief du recto a été entièrement bûché et il manque des parties de celui du verso. La croix a été relevée en 1988, sur un fût récent, refait pratiquement à l'identique.
Date (disparue, connue par document) ; date (gravée, sur socle indépendant) ; inscription concernant une restauration (sur partie rapportée)
La date 1756 était inscrite sur le croisillon qui existait encore vers 1960. La date 1849 (relèvement ?) est gravée sur le bord nord de la table. Une plaque rapportée sur le devant de la table porte l'inscription : CROIX DE ST MARC / DEBUT XVIE SIECLE 1756 / RELEVEE EN 1988 PAR LES AMIS DU / VILLAGE.
1ère moitié 17e siècle
1756 ; 1849 ; 1988
La croix de chemin, dite du Bret (nom du lieu-dit), plus connue sous le nom de croix de Saint-Marc, fut aussi appelée très anciennement croix des Maladières et associée, d'après la tradition, au souvenir d'une épidémie de peste ; le site où elle est implantée passait pour avoir été le cimetière des pestiférés. Elle a été cassée et restaurée à plusieurs reprises, comme en témoigne la date de 1849 (date de relèvement ?) gravée sur la table. Vers 1960, le croisillon, en calcaire blanc, portait la date 1756 inscrite dans un coeur. Dans les années 1980, il ne restait plus que le soubassement, la table et la partie inférieure du fût cassé. En 1987, l'association 'les Amis du village de Reyrieux' se préoccupa de restaurer la croix ; c'est lors des travaux de terrassement alentour que fut découvert le croisillon d'origine, en pierre dorée, sculpté de figures très mutilées. On a daté à tort cette croix du début du XVIe siècle : elle serait alors antérieure à celle de l'ancien cimetière, dont la sculpture est encore gothique, bien que datée de 1551. Les vestiges de sculpture de la croix de Saint-Marc, dont le style n'a rien à voir avec le gothique tardif, se rattachent plus vraisemblablement à la 1ère moitié du XVIIe siècle. La destruction des figures religieuses est à n'en pas douter, comme pour l'ancienne croix de cimetière, l'oeuvre d'Albitte et Javogue à la Révolution. Durant l'été 1988, ce croisillon d'origine fut dressé au sommet d'un fût taillé dans une pierre neuve sur le modèle de l'ancien. Quant au croisillon daté de 1756, aujourd'hui perdu, on peut penser que, lorsque la croix de Saint-Marc fut relevée au XIXe siècle, il s'agissait d'un remploi, mis en remplacement du croisillon d'origine jugé trop abîmé.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
1989
2004
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