Barrière (2)
Barrière levante
Barrières oscillantes
2 barrières levantes (barrières oscillantes)
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Montréal-la-Cluse ; rue du Martinet ; 3 passages à niveau n° 99 à 101
01265
Anciennement région de : Rhône-Alpes
La voie ferrée Andelot - La Cluse
Oyonnax sud
Martinet (le)
Martinet (rue du)
3 passages à niveau n° 99 à 101
IA01000437
De part et d'autre de la plate-forme
Patrimoine ferroviaire ; industrie métallurgique et de transformation des métaux
À énergie humaine
Acier ; bois
Autrefois commandé à distance, le passage à niveau n° 99 (situé au point kilométrique 113.238) est actuellement condamné. Il comporte deux barrières levantes, ou barrières oscillantes, en bois et deux portillons destinés aux piétons. Chaque barrière est formée d'une simple barre de bois (ou ' lisse '), articulée vers le cinquième de sa longueur sur un poteau afin de pouvoir se lever et se baisser. Cette barre est chargée à l'extrémité la plus proche du poteau avec un contrepoids, constitué de tronçons de rails, qui la maintient habituellement en position levée (ouverte). Un système associant treuil, câble, chevalement et poulies permettait de la baisser depuis le passage à niveau n° 100, distant de 125 m ; il n'en reste que le chevalement. L'extrémité libre de la lisse repose sur un support métallique en forme de fourche (auquel elle est dorénavant fixée, en position fermée). Les portillons sont à un seul vantail, en bois et à claire-voie. Les poteaux et autres supports métalliques sont formés de morceaux de rails en acier.
Dimensions non prises
Manque
Le treuil, le câble et la poulie du chevalement ont disparu.
Lieu d'exécution : Rhône-Alpes, 01, Bellegarde-sur-Valserine
4e quart 19e siècle ; 20e siècle
Le passage à niveau n° 99 a été créé entre le 11 avril 1881 et le 16 mai 1885, date d'entrée en exploitation du tronçon Oyonnax - La Cluse de la section de ligne Saint-Claude - La Cluse. Classé en 1886 en 3e catégorie (passage ouvert moins de 25 fois par jour, en moyenne), large de 4 m comme les deux suivants, il était (de même que celui le plus en aval, portant le n° 101) manoeuvré à distance par le garde-barrière du passage n° 100. Le système de barrières ' à tirettes ' était particulièrement bien adapté à la configuration du hameau du Martinet, où trois passages à niveau se succèdent sur moins de 250 m. Il a été inventé au milieu du 19e siècle en Allemagne du nord, pour économiser de la main d'oeuvre, et introduit en France en 1859 sur la ligne de Strasbourg à Bâle. Deux portillons réservés aux piétons (passages de 5e catégorie) ont aussi été réalisés, dont les premiers exemplaires sont apparus en 1843 sur les lignes Paris - Orléans et Paris - Rouen. Les barrières d'origine ont été fabriquées par Antoine Marion, mécanicien - constructeur à Bellegarde (Ain), entre le 20 février 1884 (date d'adjudication du marché pour ce tronçon) et le 16 mai 1885 (réception provisoire des travaux). Celles en place résultent vraisemblablement d'une réfection au 20e siècle.
Propriété d'un établissement public de l'Etat
Dossier individuel
2005
2008
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 - 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88