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Plateforme ouverte du patrimoine

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Sulpice

Désignation

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Sulpice

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Montgobert ; rue de l'Eglise ; église paroissiale Saint-Sulpice

Numéro INSEE de la commune

02506

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Picardie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Villers-Cotterêts

Adresse de l'édifice

Eglise (rue de l')

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Sulpice

Référence Mérimée de l'édifice

IA00067071

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Description historique

Quoique bâtie au Moyen-Age, l'église ne conserve aucun objet de cette période, à l'exception d'une statue de la Vierge, du 14e siècle. En revanche, la limite des 15e et 16e siècles, période au cours de laquelle est reconstruit le choeur, et édifiée la chapelle seigneuriale ou chapelle Saint-François, a laissé de plus nombreux témoins : une dalle et une litre funéraires, les fonts baptismaux et une statue de saint Jean, provenant probablement d'une poutre de gloire. Les documents sont ensuite silencieux sur l'histoire de l'édifice, jusqu'à la seconde moitié du 18e siècle. Le décor et l'ameublement du choeur sont alors entièrement renouvelés (Archives communales déposées) : un dallage remplace les pierres tombales qui s'y trouvaient, et un nouvel autel accompagné de lambris y est installé. L'aigle-lutrin fait probablement partie de la même campagne de travaux. La Révolution prive l'église de ses vases sacrés, chandeliers, cloches, et linges. En 1803, faute d'entretien, l'édifice est dans un état si déplorable qu'aucune cérémonie ne peut y être effectuée lors du retour du corps du général Leclerc, propriétaire du château (délibérations du conseil de fabrique de la cathédrale de Soissons). Néanmoins, la situation s'améliore dans le courant du 19e siècle, favorisée par la présence des familles Leclerc, Davout, Cambacérès puis Suchet d'Albuféra. Suite à la construction d'une nouvelle sacristie, l'ancienne chapelle seigneuriale, qui servait de sacristie depuis le 18e siècle, est reprise vers 1860 par la famille de Cambacérès qui la fait remeubler. La Première Guerre mondiale endommage l'église, néanmoins jugée réparable. Elle manque alors des objets, linges et ornements indispensables à la célébration des offices. Ils sont fournis en 1919 par l'Oeuvre de secours aux Eglises dévastées des régions envahies (Archives diocésaines). L'édifice et une grande partie de son mobilier ont été restaurés dans le courant des années 1990.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune ; propriété d'une association diocésaine

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Voûte ; lambris de demi-revêtement ; enfeu ; autel ; pierres d'autel (3) ; tabernacle ; confessionnal ; couvercle des fonts baptismaux ; bénitier ; chaire à prêcher ; clôture de chapelle ; clôture de choeur ; banc de fidèles (16) ; banc de famille (2) ; stalles (2) ; chasublier ; brancard de procession ; porte-cierges votifs ; chandelier des Ténèbres ; canons d'autel (3) ; chandeliers d'autel (12) ; croix d'autel (3) ; sonnette d'autel ; veilleuse du saint sacrement ; crèche ; bannière de procession ; croix de procession ; chemin de croix ; croix (2) ; ex-voto ; chandelier d'église ; lampe d'église ; tabouret ; banc (4) ; piédestal ; chandelier ; vases à fleurs ; statues (6) ; estampe ; livre ; cloche ; harmonium

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1992

Date de rédaction de la notice

1992

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens