Verrière
Verrière figurée décorative ; vitrail archéologique ; verrière héraldique
Ensemble des cinq verrières détruites de la chapelle des Œuvres : le baptême de Clovis, saints et saintes de l'histoire du Soissonnais, armoiries des évêques (baies 0 à 2, 4, 6)
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Soissons ; Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais ; Cardinal-Binet (place)
02722
Soissonnais
Soissons-Sud
Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais ; Cardinal-Binet (place)
En ville
Murs ouest et nord de la chapelle (baies 0 à 2, 4, 6)
Vitrail
Lancette (3, juxtaposé) ; jour de réseau (2)
Verre transparent : soufflé, taillé, peint, grisaille sur verre ; plomb (réseau)
La structure des baies est partout identique : chaque baie est formée de trois lancettes, la lancette centrale étant plus haute que les deux qui l'encadrent, et de deux jours de réseau.
Le fragment conservé représente la partie supérieure du corps de sainte Geneviève. Elle tient un cierge à la main droite et porte un livre dans la gauche.
Le fragment conservé mesure 36 cm de haut et 23 cm de large.
Oeuvre détruite ; fragment
De l'ensemble des verrières de la chapelle qui ont été détruites au cours de la Première Guerre mondiale, il ne subsiste qu'un fragment de la verrière de la baie 2, sur lequel se remarquent quelques petits manques de matière et des fentes.
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
4e quart 19e siècle
À l'issue de la restauration de l'ancienne salle capitulaire transformée en chapelle (chapelle des catéchismes ou chapelle des Œuvres), le peintre-verrier parisien Édouard Didron dresse le 4 juillet 1882 un devis concernant les futures verrières de cette annexe et de la galerie attenante du cloître. La fenêtre centrale (baie 0) doit alors recevoir 10 ou 20 sujets historiés, selon la taille qu'on souhaite leur donner. Une ornementation en grisaille très riche, avec parties colorées, est destinée aux deux fenêtres qui l'encadrent (baies 1 et 2). Les fenêtres des côtés nord et sud (3 à 6) doivent enfin être l'objet d'une ornementation plus simple, basée essentiellement sur le dessin des plombs. Ce projet est modifié et, vers la fin de l'année 1883, la première verrière (baie 0) financée par des dons, est posée au-dessus de l'autel principal. La lancette centrale est ornée du Baptême de Clovis et du martyre des saints Crépin et Crépinien, tandis que dans les deux lancettes latérales, sont représentés les douze évêques de Soissons honorés comme saints, groupés trois par trois. En bas de la fenêtre, sont placées les armes de l'évêque, encadrées par celles de la ville et celles du chapitre. Deux nouvelles verrières sont projetées en 1885 et installées en 1886, de part et d'autre de la première (baies 1 et 2) : leur lancette centrale est ornée de neuf saints et saintes appartenant à l'histoire du Soissonnais, disposés trois par trois, alors que les lancettes latérales ne présentent que des grisailles décoratives sur lesquelles se détachent néanmoins les écus armoriés des derniers évêques de Soissons. Le programme décoratif se poursuit du côté nord de la chapelle au cours des années suivantes, avec l'installation de deux verrières, également dues à Didron. La première (baie 4) posée en mémoire de la famille Deviolaine, exalte la Vierge et ses parents, saint François et saint Dominique, enfin saint Augustin, sainte Monique et saint Louis de Gonzague. La seconde, qui rappelle le souvenir des principaux acteurs de la restauration, est consacrée à la Vierge qui rachète le péché originel, à un saint non identifié et à saint François d'Assise. L'une d'entre elles est réalisée en 1887 ou 1888, pour la somme de 4475 F, dépense supportée par la fabrique. Les verrières du côté sud n'ont jamais reçu de décor figuré, leur ornementation reposant dans le dessin géométrique des plombs. La parure vitrée de cette chapelle a été entièrement détruite par les bombardements de la Première Guerre mondiale et n'est plus connue que par les clichés du photographe soissonnais André Vergnol. Il n'en subsiste, dans l'état actuel des connaissances, qu'un fragment recueilli en 1915, semble-t-il (date des journaux qui l'enveloppent : 9 avril 1915 et 20 mai 1915) : la partie supérieure de sainte Geneviève qui se trouvait dans le registre médian de la lancette centrale de la verrière de la baie 2.
Propriété de l'Etat (?)
Sous-dossier
Ensemble des verrières de la cathédrale
IM02002768
2004
2006