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Plateforme ouverte du patrimoine

Groupe sculpté (non relié) : l'Annonciation

Désignation

Dénomination de l'objet

Groupe sculpté

Titre courant

Groupe sculpté (non relié) : l'Annonciation

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Soissons ; Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais ; Cardinal-Binet (place)

Numéro INSEE de la commune

02722

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Soissonnais

Canton

Soissons-Sud

Adresse de l'édifice

Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais ; Cardinal-Binet (place)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Sanctuaire, de part et d'autre du maître-autel

Description

Catégorie technique

Sculpture

Structure et typologie

Groupe non relié ; revers sculpté

Matériaux et techniques d'interventions

Marbre uni (blanc, en plusieurs éléments) : taillé, poli

Description matérielle

Les deux statues qui composent le groupe sont indépendantes l'une de l'autre. Elles sont sculptées dans du marbre blanc de Carrare. La statue de la Vierge et sa base sont taillées dans un seul bloc de marbre. En revanche, l'archange est composé de plusieurs éléments. Les deux ailes sont rapportées, de même que la main gauche. Depuis le 19e siècle, les statues sont présentées sur de hauts socles indépendants.

Description de l'iconographie

La Vierge, agenouillée, est vêtue d'une robe qui colle à son corps et d'un manteau drapé qui ne laisse que son buste dévoilé. Le geste de ses deux mains, l'une posée sur son coeur et l'autre ouverte, ainsi que la position inclinée de sa tête, indiquent la déférence et l'acceptation du message de l'archange. Ce dernier, les ailes éployées, est lui-aussi agenouillé, mais sur une nuée. Le geste de sa main droite semble à la fois désigner le Ciel et réclamer l'attention. La position de sa main gauche et une carte postale imprimée vers 1900 révèlent qu'il tenait à l'origine un lys, aujourd'hui disparu.

Dimensions normalisées

Mesures de l'archange, base comprise, mais sans le socle : h = 138 ; la = 100 ; pr = 90. Mesures de la Vierge : h = 136 ; la = 120 ; pr = 70. Les socles mesurent 105 cm de hauteur, 102 cm de largeur et 78 cm de profondeur.

État de conservation (normalisé)

Manque

Précisions sur l'état de conservation

Il manque l'attribut que l'ange tenait à la main. L'aile droite de l'ange, qui avait été cassée a été restaurée. Le nuage a perdu quelques éclats. Le pouce gauche de la Vierge a été, soit sculpté à part et rapporté, soit cassé et recollé.

Historique

Lieu de provenance

Lieu de provenance : Picardie, 02, Soissons, abbaye de Bénédictines Notre-Dame

Etape de création

Oeuvre unique (de sculpture)

Siècle de création

2e moitié 17e siècle

Description historique

Très peu d'informations sont connues sur ce groupe en marbre d'une qualité peu commune. Aucune des statues n'est signée ou datée, mais le style incite à placer leur réalisation dans la seconde moitié du 17e siècle. Les deux œuvres composant le groupe de l'Annonciation sont réputées provenir de l'abbaye bénédictine Notre-Dame de Soissons, et ont été acquises pendant la Révolution par M. Brayer, propriétaire à Soissons. Leur emplacement d'origine n'est pas connu, et il serait surprenant qu'elles aient occupé une situation comparable à celle qui est la leur aujourd'hui. D'ailleurs, la gravure de Tavernier et Née représentant l'intérieur de l'église abbatiale peu avant la Révolution montre, de part et d'autre du maître-autel, deux anges adorateurs et non ces deux statues. On peut toutefois se demander si la gravure est conforme à la réalité dans ses moindres détails. Les deux œuvres sont cédées par leur possesseur à la fabrique, au début du 19e siècle, contre remboursement des frais engagés pour les acquérir. Un compte-rendu de la fabrique en 1807, mentionne le paiement de 200 livres à M. Brayer, pour remboursement du tiers des statues de l'Annonciation. Elles semblent avoir été, dès l'origine, installées dans le chœur de la cathédrale qui fait alors l'objet de nombreux travaux et embellissements. Par la suite, les archives ne signalent qu'une restauration en 1884, effectuée par le sculpteur d'origine axonnaise Louis-Auguste Hiolin (1846-1910). Ces statues ont traversé la Première Guerre mondiale sans dommage, protégées avec le maître-autel, dès 1915, par un amoncellement de sacs de plâtre ou de ciment.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Date et typologie de la protection

classé au titre objet

Intérêt de l'objet

À signaler

Références documentaires

Dénomination du dossier

Sous-dossier

Intitulé de l'ensemble

Ensemble de l'aménagement du chœur

Référence de l'ensemble

IM02005381

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2012

Vue de la Vierge.
Vue de la Vierge.
(c) Ministère de la culture - Inventaire général ; (c) Département de l'Aisne ; (c) AGIR-Pic
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