Le mobilier de l'église paroissiale Sainte-Trinité
Auvergne-Rhône-Alpes ; Allier (03) ; Autry-Issards ; église paroissiale Sainte-Trinité
03012
Anciennement région de : Auvergne
Souvigny
Église paroissiale Sainte-Trinité
IA03000027
En village
Nef
Vers 1493, Jean de Dreuille commande une Lamentation sur le Christ mort pour l'église paroissiale. Depuis cette date, le mécénat des seigneurs d'Issards semble n'avoir jamais cessé dans l'église. Au 17e siècle, les Dreuille entreprennent une campagne de travaux dans leur chapelle, dédiée à la Vierge. L'ensemble de ce mobilier a disparu. Il comprenait des verrières armoriées (1665) et un tableau de saint Hyacinthe par le peintre Sève (1665), commande de Jacques I de Dreuille. En 1656, ce même personnage offrit peut-être une cloche, aujourd'hui disparue, à l'église. A la fin du 17e et au 18e siècle, son fils Jacques II de Dreuille continue cette politique de mécénat. Sans doute vers 1692, il fit placer deux statues des saints Jacques et Elisabeth, saints patrons de lui-même et de son épouse Isabelle de Culan, dans la chapelle seigneuriale. En 1694, Il offre peut-être une cloche. Il fait refaire une verrière aux armes des Dreuille (1697) et commande un retable aux frères Vigier (1698). De cette époque, mais de provenance inconnue ne reste qu'une statue de Vierge à l'Enfant destinée à être vêtue, qui faisait peut-être partie de cet ensemble dû aux Vigier. En 1701, Jacques II fait restaurer les 'anciens' vitraux de l'abside, aux armes des Dreuille, Murat et Néré, et ceux de l'absidiole sud, aux armes des Dreuille et des Murat, familles ayant possédé la seigneurie d'Issards. Ces travaux ont été rendus nécessaires par le percement de fenêtres dans l'absidiole, ainsi que par la démolition de l'abside pour agrandissement. En 1715, il fait poser une plaque de fondation de messe. En 1719, nouvelle réfection des vitraux à la suite d'un acte de vandalisme, et don d'une chasuble d'étoffe d'or à fond rouge la même année. Tout ce mobilier, vitraux compris, a disparu, à l'exception de la plaque de fondation (classée en 1918) et de la cloche de 1694. Dans la 2e moitié du 19e siècle, l'église est restaurée, et elle reçoit un nouveau mobilier : autels de pierre, chaire, confessionnal, cloche, orfèvrerie. Tous les vitraux sont refaits. Les descendants des Dreuille continuent leur tradition d'évergétisme. Ils offrent une cloche (?) et des vitraux neufs. Ceux du choeur sont dûs à Philippe de Gaulmyn, possessionné au château d'Issards et descendant des Dreuille et ceux de la chapelle de la Vierge aux Dreuille de Cressanges. Quelques éléments de mobilier disparus sont connus par des inscriptions, ou des documents figurés. Des peintures murales des 13e et 14e siècle à décor géométrique et floral, détruites en 1888 lors de la réfection de la voûte de la nef sont connues par une gravure de Gélis-Didot. Des trois cloches fondues au 17e siècle, en 1603, 1653, 1656, 1694, il ne reste que la dernière. La cloche de 1656, qui n'existait plus en 1909 et a pourtant été classée en 1918 en même temps que la plaque commémorative, n'a pas été trouvée lors de l'enquête.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Autel (3) ; confessionnal ; chaire à prêcher ; stalles ; console ; statues (8) ; chandeliers d'autel (12) ; croix d'autel ; croix de procession (3) ; lustre ; calices (3) ; ciboire ; ostensoir ; ampoule aux saintes huiles ; vases d'autel (3) ; bannières (3) ; ciboire des malades ; seau à eau bénite ; goupillon ; couronnes de statue (3) ; coeurs de dévotion (2) ; plaque commémorative ; bénitier ; fonts baptismaux
2002
2002
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