Tableau
Tableau : Lamentation sur le Christ mort
Auvergne-Rhône-Alpes ; Allier (03) ; Autry-Issards ; église paroissiale Sainte-Trinité
03012
Anciennement région de : Auvergne
Souvigny
Église paroissiale Sainte-Trinité
IA03000027
En village
Choeur
Peinture
Rectangulaire horizontal
Bois (support, en plusieurs éléments) : marouflage, peinture à l'huile en émulsion (?)
Support d'origine remplacé par un contreplaqué de chêne moderne. Encadrement moderne.
Sainte Catherine d'Alexandrie ; couronne ; épée ; saint Jean-Baptiste ; agneau ; livre ; saint Jean l'Evangéliste ; Vierge de Pitié ; sainte Madeleine ; couronne ; saint Jérôme
Sainte Catherine porte un surcot paré d'hermine, un manteau et une couronne. Saint Jean-Baptiste tient le Livre et montre l'Agneau du doigt. Sainte Madeleine est vêtue d'un rochet de drap d'or, et porte sur la tête un cercle orfévré et un voile transparent. Saint Jérôme est vêtu en cardinal et tient la croix à longue hampe. Sainte Marthe tient un seau et un goupillon. Jeanne de Gouzolles tient son livre d'heures.
H = 77 ; l = 135 (Dimensions à l'ouverture du cadre)
Oeuvre restaurée
Le démantèlement, ainsi que les transpositions sur toile ont gravement endommagé l'oeuvre. La couche picturale est très usée, les lacunes sont nombreuses.
Dreuille Claude de (donateur) ; Dreuille Jean de (donateur) ; Gouzolles Jeanne de (donateur) ; Vigier Marguerite (donateur)
4e quart 15e siècle
Le 16 janvier 1493, Claude de Dreuille, fils de Jean de Dreuille et de Marguerite (ou Catherine) Vigier, épouse Jeanne de Gouzolles. C'est sans doute à cette occasion que sa famille commanda l'oeuvre au peintre Jean Perréal. Le tableau représente Claude de Dreuille, avec son épouse et leurs quatre jeunes enfants, rajoutés après coup : sa fille Claude et ses trois fils, Jacques, Geoffroy et Blaise. A gauche, son père, sa belle-mère, et sa mère décédée à l'époque d'exécution du tableau. Le visage de Marguerite, alias Catherine Vigier a été fait d'après un portrait plus ancien. D'allure jeune, elle est vêtue selon la mode alors dépassée des années 1470. Les cinq planches du tableau ont été démantelées et ont servi à exhausser le banc d'un chantre. Avant 1909, il fut reconstitué, encadré et couvert de repeints. En 1917, M. Brisson, rentoileur des Musées nationaux, transposa sur toile le tableau. En 1956-57, il fut transposé à nouveau sur toile par le restaurateur L. Aubert. En 1985, cette toile fut remplacée par deux gazes de coton collées sur du balsa à la colle de pâte, balsa lui-même fixé sur un contreplaqué de chêne avec parquetage fixe. Lors de cette intervention, le restaurateur P. Laure ôta les repeints et combla les lacunes.
Propriété de la commune
1902/04/07 : classé au titre objet
À signaler
Dossier individuel
2002
2002
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