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Plateforme ouverte du patrimoine

peintures monumentales : ex-voto

Désignation

Dénomination de l'objet

Peinture monumentale ; ex-voto

Titre courant

Peintures monumentales : ex-voto

Localisation

Localisation

Occitanie ; Ariège (09) ; Audressein ; église Notre-Dame-de-Tramesaygues

Numéro INSEE de la commune

09026

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Ariège

Canton

Castillon-en-Couserans

Nom de l'édifice

Église Notre-Dame-de-Tramesaygues

Référence Mérimée de l'édifice

IA09004006

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Porche et mur nord de la nef

Description

Catégorie technique

Peinture murale

Matériaux et techniques d'interventions

Enduit (support) : peinture à la chaux, polychrome

Description matérielle

La palette de couleur est étendue. Le peintre utilise savamment les ombres colorées et les dégradés. C'est une peinture d'une grande qualité.

Indexation iconographique normalisée

Ex-voto (miracle, guérison miraculeuse, statue : Vierge) ; figure (saint Jacques, bâton : pèlerin, chapeau : coquille Saint-Jacques) ; figure (ange : musicien, flûte, harpe, violon, guitare) ; saint Jean-Baptiste : en pied, agneau mystique ; Annonciation ; signe du zodiaque (le sagittaire) Les Saintes Femmes au tombeau ; la Résurrection ; ornementation (à draperie : ?)

Description de l'iconographie

Les peintures du porche : sur le voûtain nord de la voûte d'ogives est représenté, sous un décor d'architecture trilobée, saint Matthieu accompagné de l'ange, son symbole. Les trois autres évangélistes devaient être peints sur les autres voûtains sur lesquels on ne distingue plus rien. Sur le tympan, de part et d'autre de la petite baie romane, on peut voir peinte l'Annonciation. La Vierge, à droite de la composition, tient un livre à la main. L'archange Gabriel, face à elle, est très effacé, seul le bas du drapé de son vêtement est visible. Au niveau de la retombée de voûte, on distingue du côté droit le signe zodiacal du sagittaire. La peinture du côté gauche a disparu. Sur les intrados des arcs du porche central, les scènes peintes s'organisent en deux registres avec, au registre supérieur, un grand personnage en pied et, au registre inférieur, une scène de miracles avec la satisfaction des voeux. Dans ces ex-voto, la Vierge, devant laquelle les personnages sont représentés en prière, peut être rapprochée de la statuette du 15e siècle trouvée dans cette même église. Chaque ex-voto se compose de deux scènes, celle où la personne est en danger, puis celle où, en témoignage de sa reconnaissance, elle va porter un cierge devant la statue de la Vierge. La peinture découverte sur le mur au-dessus de l'arc de la travée médiane de la nef nous dévoile, sous la couche épaisse de plâtre, les représentations, très piquetées, de la Résurrection du Christ et de la visite des Saintes Femmes au tombeau.

Dimensions normalisées

Dimensions non prises.

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Précisions sur l'état de conservation

Ces peintures, à la détrempe, sont connues depuis 1869, date à laquelle l'abbé Cau-Durban les découvre. Elles sont restaurées une première fois par Bertrand Bernard à la fin du 19e siècle, qui en fait alors un relevé. Il est possible que des repeints ou des contours retracés, visibles surtout sur les deux personnages de saint Jacques et saint Jean-Baptiste, datent de cette première restauration. Un autre relevé est fait en 1946 par Maxime Rihet. Puis la restauration est reprise par Ernest Eczet entre 1988 et 1989, qui fait alors des sondages à l'intérieur de l'église et découvre les peintures de la nef qui ne sont pas totalement dégagées.

Historique

Siècle de création

1ère moitié 16e siècle

Description historique

Ce lieu de pèlerinage dédié à Notre-Dame de Tramesaygues, agrandi au 14e siècle, est sur l'emplacement d'un édifice plus ancien de la fin du 11e siècle ou du début du 12e siècle. Le 8 septembre 1315, une confrérie dite du Saint-Nom-de-Marie est attachée à l'église. Cette église voit son importance s'accroître par l'institution de cette confrérie, jointe au pèlerinage ancien, ce qui motive des agrandissements. A commencer par le clocher à arcades appliqué contre la façade occidentale, puis augmenté d'un porche. Du 15e siècle au 16e siècle, des travaux importants ont lieu. Le bas-côté nord est édifié, celui du sud terminé en 1564. Le porche central est complété par deux porches latéraux. Le chevet polygonal est ajouté lui aussi pendant cette campagne de construction. Ces peintures sont datables de la première moitié du 16e siècle. Selon Annie Cazenave, des peintures étaient situées dans le presbytère. Elles auraient aujourd'hui disparues.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

1903/09/26 : classé au titre objet

Précisions sur la protection

Eglise classée MH le 13/08/1990.

Intérêt de l'objet

À signaler

Références documentaires

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Date de rédaction de la notice

2000

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Intrados de l'arc ouest du porche, registre supérieur. Saint Jacques-de-Compostelle.
Intrados de l'arc ouest du porche, registre supérieur. Saint Jacques-de-Compostelle.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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