Peinture monumentale
Peinture monumentale du Jugement dernier
Occitanie ; 09 ; Lézat-sur-Lèze ; église Saint-Jean-Baptiste
09167
Fossat (Le)
Église Saint-Jean-Baptiste
IA09004053
Nef : 3e travée au-dessus de l'arc et chapelle nord du purgatoire
Peinture murale
Enduit : peinture à la chaux, polychrome
Jugement dernier, Pèsement des âmes : saint Michel, diable, élu : livre, damné : livre Montée au Calvaire, Crucifixion
Le Jugement dernier se compose en trois registres : la résurrection des morts, le pèsement des âmes et le Tribunal céleste peint au sommet. Il est représenté avec cette particularité languedocienne qui est de l'associer avec le thème du livre individuel des consciences, complément du Livre de Vie sur lequel est mentionné le nom des élus qui entreront dans la Jérusalem céleste, tandis que les réprouvés n'y ont pas leurs noms inscrits. Saint Michel, au centre de la composition, lutte contre le diable figuré comme une chauve-souris avec des pattes de coq. Les scènes évoquant différents épisodes de la Passion étaient représentées sur les murs de la chapelle du Purgatoire.
H = 300 ; la = 530 La peinture est située à environ 6 mètres du sol.
Oeuvre détruite ; oeuvre restaurée ; repeint ; mauvais état
Ces décors ont été découverts au début des années 1950. Les peintures de la chapelle du Purgatoire étaient encore visibles en 1956. Elles ont aujourd'hui disparu. Le Jugement dernier a été restauré par Nicolas Greschny dans les années 1950 (beaucoup de repeints). Un voile blanchâtre apparaît sur les peintures.
1er quart 16e siècle
1501
Un bail à besogne de 1501 (AD 09, E287 fol. 65v-66) signale une commande faite au peintre de Saint-Girons, Guilhem Bochard, pour peindre deux " histoires " en l'honneur de saint Jean-Baptiste et deux autres dont le sujet n'est pas précisé. Il s'agit certainement du décor disparu de la chapelle du Saint-Sépulcre et de la représentation du Jugement dernier peinte au-dessus de l'entrée de cette chapelle qui devait compléter ce décor à l'iconographie cohérente. Le Jugement dernier de la cathédrale d'Albi (Tarn), daté du dernier quart 15e siècle, servit de modèle à d'autres ensembles comme celui visible sur le mur de l'église de Lézat-sur-Lèze. On peut évoquer une influence directe entre ces deux peintures, les élus étant représentés avec leur livre devant leur poitrine dans les deux ensembles. L'abbaye de Lézat était une filiale de Cluny et Louis d'Amboise, évêque d'Albi (1474-1503), était le frère de Jacques d'Amboise, abbé de Cluny.
Propriété de la commune
Eglise classée MH le 07/03/1986.
À signaler
Dossier individuel
1995
2000
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