Tableau d'autel ; cadre
Tableau d'autel et son cadre : Calvaire avec sainte Marie-Madeleine
Occitanie ; Ariège (09) ; Bonnac ; église paroissiale Saint-Pierre
09060
Communauté de communes du Pays de Pamiers
Pamiers-est
Église paroissiale Saint-Pierre
IA09000001
En village
Choeur, élévation orientale
Peinture ; menuiserie
Plan (rectangulaire vertical, cintré)
Toile (support, en un seul lé) : peinture à l'huile ; bois (en plusieurs éléments) : taillé, doré à la feuille
Ce tableau est une peinture à l'huile sur toile, constituée d'un seul lé. De format rectangulaire vertical, la toile est cintrée à oreille dans sa partie supérieure. La toile est fixée à un châssis à cadre et à clés. Le cadre est en bois. De format rectangulaire vertical, il est également cintré à oreille dans sa partie supérieure. Doré à la feuille, il ne comporte aucun décor. L'oeuvre est fixée au mur par le biais d'un crochet. Le cadre repose dans sa partie inférieure sur 3 pattes en fer fichées horizontalement dans le mur.
Scène biblique (Calvaire, sainte Marie-Madeleine, fond de paysage)
Sainte Marie-Madeleine est représentée agenouillée, de profil, au pied de la croix. La Vierge, soutenue par saint Jean, semble s'abandonner au désespoir. Ce groupe de figures occupe la partie gauche de la composition, alors que le fond de paysage sur la droite est seulement constitué de la colline du Golgotha avec les deux croix des Larrons.
H = 335 ; la = 223 Dimensions approximatives de la toile à l'ouverture du cadre. Dimensions de l'oeuvre avec le cadre : h = 355, la = 243, pr = 4.
Oeuvre restaurée
Le tableau a été restauré en 2000 par l' atelier Marbrel de Gaillac.
Française (école)
2e moitié 18e siècle (?)
Ce tableau d'autel pourrait être celui qui ornait l'ancien maître-autel mentionné dans le contrat du 9 décembre 1728 passé entre Claude Beautrain, curé de Bonnac et Jean Segui, "maître sculpteur" d'Hauterive et Jean Seré, menuisier de Saverdun. Il est très vraisemblablement l'oeuvre d'un peintre actif localement. La composition dérive de plusieurs modèles de la peinture française du 17e siècle, en particulier Le Christ mort en croix avec la Madeleine embrassant ses pieds de Philippe de Champaigne, vers 1650, connu en particulier par la gravure à l'eau-forte de Jean Morin. Le peintre a cependant inversé la position de Marie-Madeleine et ajouté les figures de la Vierge et de saint Jean. Il a vraisemblablement utilisé différentes sources gravées. Le tableau parait dater de la 2e moitié du 18e siècle. Ce tableau a été restauré en 2000 par l'atelier Marbrel de Gaillac.
Propriété de la commune
1970/03/09 : inscrit au titre objet
Intitulé de l' arrêté de protection : toile peinte, Crucifixion, 19e siècle.
À signaler
Dossier individuel
2002
2003
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