Monument aux morts ; peinture monumentale
De la guerre de 1914-1918 ; de la guerre de 1939-1945
Ensemble du monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945 et de la peinture monumentale : Martyre des Sept frères Maccabée, Sainte Jeanne d'Arc, Saint Martin
Occitanie ; 09 ; Les Issards ; église paroissiale Sainte-Colombe
09145
Communauté de communes du Pays de Pamiers ; Ariège
Pamiers-est
Église paroissiale Sainte-Colombe
IA09000060
En village
Nef, élévation sud
Sculpture ; marbrerie ; peinture murale
Rectangulaire horizontal ; d'applique
Plâtre : moulé, décor en relief, peint, polychrome ; marbre veiné (blanc, gris) : taillé, poli, doré ; enduit (support) : fresque, polychrome
Le monument aux morts est constitué de deux plaques commémoratives qui sont des éléments d'applique. Celle de la 1ère guerre mondiale, de format rectangulaire horizontal, est une plaque de marbre blanc veiné gris, gravé de lettres peintes en doré et rouge, insérée dans un encadrement en plâtre polychrome présentant une signature peinte en lettres rouges. Celle de la 2e guerre mondiale, située au-dessous de la précédente, est également en marbre blanc veiné de gris, gravé et de format rectangulaire horizontal. Les plaques sont entourées et surmontées d'une peinture monumentale polychrome, exécutée selon la technique de la fresque sur un enduit. Cette fresque est composée de deux panneaux à format rectangulaire vertical de part et d'autre des plaques et d'un grand panneau rectangulaire horizontal les surmontant.
Figures (sainte Jeanne d'Arc, armure, oriflamme, épée, saint Martin, armure, lance) ; scène biblique (martyre des sept frères Maccabée)
La partie supérieure de la peinture monumentale est une scène de l'Ancien Testament retraçant le martyre des sept frères Maccabée. Le roi de Syrie, Antiochus dit Epiphane, situé à droite, dans le but de civiliser les Juifs, contraint les sept Israélites représentés à gauche, à manger de la viande de porc. Devant leur refus, il supplicia les six premiers, et leur mère, sainte Salomone, exhorta le septième à suivre l'exemple de ses frères. A gauche des plaques, sainte Jeanne d'Arc est figurée, en armure, sa main droite posée sur le pommeau de son épée et son bouclier, sa main gauche tenant un oriflamme. A droite, saint Martin en armure tient dans sa main droite sa lance, sa main gauche posée sur son bouclier. Autour de la plaque de 1940, un phylactère bleu-blanc-rouge est peint des premiers vers de Victor Hugo ainsi qu'une croix de guerre.
H = 350 ; la = 420 ; pr = 9 Dimensions totales. Peinture monumentale : h = 350, la = 420. Plaque de 1914-1918 : h = 69, la = 98, pr = 9. Plaque de 1940 : h = 35 ; la = 45 ; pr = 2.
Inscription (peint, sur l'oeuvre) ; inscription (gravée, sur l'oeuvre) ; inscription donnant l'identité du modèle (peint, sur l'oeuvre)
La scène du martyre des sept frères Maccabée est intitulée "LA MERE DES MACCABEENS EXHORTE SES ENFANTS A MOURIR/POUR DIEU/ET LA PATRIE". La plaque de 1914-1918 comporte l'inscription "JE SUIS LA RESURECTION ET LA VIE" puis les dates "1914", "1915", "1918" suivies des noms et prénoms des soldats morts dans ces années. Dédicace sur l'encadrement en plâtre : "LA PAROISSE RECONNAISSANTE". La plaque de 1940 porte la dédicace "COMMUNE DE LES ISSARDS/GUERRE 1939-1945/1940-POMMIES HENRI/MORT POUR LA FRANCE". La figure de Jeanne d'Arc comporte à gauche l'inscription "STE/JEA/NNE" et sur l'oriflamme "JESUS/MARIA", au-dessus de la fleur de lys. Celle de saint Martin comporte à droite "ST/MAR/TIN". Autour de la plaque de 1940, les premiers vers de Victor Hugo sont peints : "CEUX/QUI/PIEUSE-/MENT/SONT/MORTS/POUR LA/PATRIE/ONT DROIT QU'A LEUR/ CERCUEIL LA FOULE VIENNE/ET/PRIE".
Lieu d'exécution : Midi-Pyrénées, 31, Toulouse ; lieu d'exécution : Midi-Pyrénées, 09, Les Issards
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1950
Après la Grande Guerre, la paroisse des Issards a érigé dans l'église paroissiale la plaque acquise auprès du statuaire toulousain Henri Giscard. Les commémorations communales se sont déroulées les années suivantes dans ce lieu. Puis, après 1945, la commune a fixé sous le monument paroissial la plaque de marbre dédiée au soldat mort en 1940. Enfin, en 1950, le prêtre desservant de la paroisse, l'abbé Rauzy et le maire monsieur Castres Saint Martin ont inauguré la peinture monumentale réalisée par Nicolas Greschny (1912-1985) sur l'ensemble des élévations de l'église. Fresquiste contemporain, cet artiste, fils de pope et de peintre, s'est exilé de Russie, interné en 1940 au camp d'Argelès puis évadé. Son oeuvre est empreinte de sa culture d'origine byzantine et orthodoxe.
Propriété de la commune ; propriété d'une association diocésaine
À signaler
Dossier individuel
2002
2004
Jeanne d'Arc (modèle)
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