Tableau
Numéro d'inventaire du FNAC : PFH-1350
Tableau : La Vierge au chapelet
Occitanie ; Aveyron (12) ; Roquefort-sur-Soulzon ; église paroissiale Saint-Pierre (non étudiée)
12203
Aveyron
Saint-Affrique
Église paroissiale Saint-Pierre (non étudiée)
En village
Oeuvre disparue
Peinture
Rectangulaire vertical
Toile (en un seul lé, support) : peinture à l'huile
Le tableau est décrit comme une huile sur toile, sans doute de format rectangulaire vertical.
Figures bibliques (Vierge à l'Enfant, assis, chapelet, draperie)
La Vierge est représentée assise, tenant sur ses genoux l'Enfant Jésus. Celui-ci tient dans ses mains un chapelet qu'il semble égrener. Le fond du tableau est occupé par une draperie.
Dimensions inconnues. Dimensions de l'oeuvre originale : h = 166, la = 125.
Murillo Bartolomé Esteban (d'après, peintre)
Française (école) ; Espagnole (école)
Dépôt de l'Etat
Copie (de peinture)
2e quart 19e siècle
1848
Ce tableau était une réplique par la peintre Mélanie Manent, d'un tableau du peintre sévillan Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682). Mademoiselle Mélanie Manent était une élève de Léon Cogniet. Elle exécute en 1850 une copie d'après Ingres, Jésus donnant les clefs à saint Pierre, pour l'église de Thorigny-sur-Oreuse. En 1847, elle avait également peint le portrait de Louis-Philippe d'après Winterhalter pour la mairie du 5e Arrondissement de Paris. Ce tableau est un achat par commande à l'artiste en date du 30 septembre 1848, pour 800 francs. Cette commande remplace celle d'un portrait du roi Louis-Philippe alors déchu par la Révolution de 1848. Il s'agit d'une copie d'après le célèbre tableau de Murillo acquis par Louis XVI à la fin du 18e siècle, le tableau original est alors conservé au musée du Louvre lorsqu'il est copié. Il a été depuis déposé en 1940 au musée Goya de Castres (Inv. 929). Il s'agit de l'une des oeuvres religieuses les plus copiées au cours du 19e siècle, pas moins de 350 copies de ce tableau ayant été attribuées par le FNAC au cours du 19e siècle. Il est mis en dépôt à l'église paroissiale Saint-Pierre de Roquefort en 1850, église alors nouvellement construite. Le tableau n'a pas été localisé lors du récolement en date du 13 août 2003, tant dans l'église paroissiale que dans l'autre église de la commune, Saint-Privat de Lauras. En 1955-56, l'église Saint-Pierre de Roquefort est restaurée avec le mobilier et le décor qui font l'objet de réaménagement, entraînant la disparition de plusieurs tableaux (sources orales). L'église a été de nouveau restaurée en 2001, sans que le tableau ne puisse être retrouvé. L'oeuvre est répertoriée sur les registres du FNAC sous le numéro d'inventaire Inv PFH-1350.
Propriété de l'Etat
Dossier individuel
2003
2004
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