Verrière
Verrière tableau ; verrière à personnages
Style néo-gothique
2 verrières à personnages et une verrière tableau (baies 3, 4 et 7), de style néo-gothique : Déploration, Les 4 Evangélistes
Occitanie ; Aveyron (12) ; Villefranche-de-Rouergue ; Valadier (rue)
12300
Valadier (rue)
En ville
Choeur, bas-côté nord
Vitrail
Baie libre
Verre transparent (en plusieurs éléments) : peint, polychrome, sanguine sur verre, grisaille sur verre, peint au pochoir, imprimé ; plomb (réseau)
Les verrières 3, 4 et 7 sont des baies libres à arc brisé. Les baies 3 et 4 appartiennent à la typologie des verrières à personnages. La baie 7 est une verrière tableau. Elles sont en verre transparent coloré et peint polychrome. Les visages et les chairs des personnages sont peints selon la technique de la sanguine sur verre et de la grisaille sur verre. Les bordures sont peintes selon la technique du pochoir.
Scène biblique ; Déploration ; figures bibliques ; Les Evangélistes ; de trois-quarts ; ornement à forme végétale ; ornement à forme géométrique ; ornement à forme architecturale ; dais ; crochet ; lancette ; pinacle
La baie 3 représente saint Marc écrivant sur un rouleau et saint Matthieu lisant un livre, la baie 4, saint Jean et saint Luc désignant les Ecritures. Les personnages sont tous figurés en pied de face, sous des dais architecturés à pinacles et crochets. Ils se tiennent sur des consoles à décor végétal comportant un phylactère. Les bordures présentent également un décor végétal et géométrique. Les décors à forme végétale (rinceaux d'acanthe) et à forme géométrique reprennent un vocabulaire néo-gothique (médaillons quadrilobés). La baie 7 représente l'épisode de la Déploration mettant en scène la Vierge tenant le Christ dans ses bras, entourés de saint Jean, sainte Marie-Madeleine et de saint Joseph d'Arimathie tenant la Couronne d'épines.
Dimensions non prises.
Mauvais état
Les verrières comportent plusieurs manques.
Date (peint, sur l'oeuvre) ; signature (peint, sur l'oeuvre) ; monogramme (peint, sur l'oeuvre) ; inscription donnant l'identité du modèle (peint, sur l'oeuvre, latin)
La baie 3 comporte dans le coin inférieur dextre le monogramme ««JV»« ainsi qu'une inscription ««Bordeaux [...]»«. La baie 3 comporte dans le coin inférieur dextre le monogramme ««JV»« ainsi qu'une inscription ««Bordeaux 1855»«. La baie 7 comporte dans le coin inférieur dextre le monogramme ««JV»« ainsi qu'une inscription ««Bordeaux 185[?]»«. Les phylactères des consoles des verrières à personnages comportent une inscription en latin donnant l'identité des modèles : ««sanctus : Marcus/sanctus : Mattheus»« (baie 3) ; ««sanctus : Johannus/sanctus : Lucas»« (baie 4).
Rouziès-Labastide Mme (?, donateur)
Aquitaine, 33, Bordeaux :
2e quart 19e siècle
1855
Ces 3 verrières sont l'oeuvre du maître verrier bordelais Joseph Villiet (1823-1877), actif de 1852 à 1877. Né à Ebreuil (Allier) en 1823, il devient l'élève d'Emile Thibaud à Clermont-Ferrand jusqu'en 1852. En 1853, il s'installe à Bordeaux dans son premier atelier 66, rue Saint-Jacques. Villiet meurt à Bordeaux le 10 juillet 1877. Les verrières de l'église Saint-Augustin semblent compter parmi ses réalisations les plus précoces. Il a sans doute été chargé de continuer le 1er programme confié en 1846-1847 à son maître Thibaud. Si chaque verrière est datée, la lecture est incertaine pour les baies 4 et 7. La date de 1855 semble s'appliquer aux 2 verrières du choeur (baies 3 et 4) qui se font pendant. La baie 7 (Déploration) pourrait également dater de 1855, ce qui attesterait d'une seule et même commande homogène. Habituellement, Joseph Villiet peint, comme ici, son monogramme ««JV»« dans la scène, en mentionnant la date et le lieu de fabrication. Imprégné des recherches sur le 13e siècle, Villiet orne ses encadrements de motifs néo-gothiques de fleurons et feuillages, mais ses personnages sont propres aux courants esthétiques qui traversent la 1ère moitié du 19e siècle. Ses productions sont très influencées par les Nazaréens, en particulier les peintres allemands Friedrich Overbeck ou Peter Von Cornelius. Les attitudes rigides des personnages sont baignées de classicisme, tandis que l'expression alanguie des visages qui reflètent les sentiments des personnages sont des références au courant romantique, l'effet recherché étant d'émouvoir. Les verrières de Joseph Villiet s'inscrivent parfaitement dans l'art religieux du 19e siècle, avant tout chrétien et profondément marqué par l'éclectisme. La ville de Figeac conserve également dans l'abbatiale Saint-Sauveur des vitraux de l'atelier Villiet, mais qui sont très tardifs car portant la date de 1872.
Propriété de la commune
À signaler
Sous-dossier
2004
2004
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