machine à modifier l'état ; pressoir à fruits

Dénomination de l'objet

Machine à modifier l'état ; pressoir à fruits

Titre courant

Machine à modifier l'état ; pressoir à fruits

Localisation

Centre-Val de Loire ; Cher (18) ; Jalognes ; huilerie

Numéro INSEE de la commune

18116

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Sancerre

Lieu-dit

Pesselières

Nom de l'édifice

Huilerie

Référence Mérimée de l'édifice

IA18000356

Catégorie technique

Industrie liée à l'alimentation

Matériaux et techniques d'interventions

Pierre ; brique ; fonte ; fer ; bois

Description matérielle

Meule dormante composée d'un socle de pierre surmonté d'un bassin taillé dans un bloc ; meule tournante taillée dans un bloc de pierre issu des carrières de Malvaux (près de la Charité-sur-Loire, 58), de forme tronconique. Cette meule tourne autour d'un axe certical mu par un système mécanique électrifié. Sur le côté de l'axe est fixée la râpe servant à ramener les cerneaux sous la meule. Le poêle se trouve dans le foyer, sous la hotte de la cheminée : sur un socle de briques réfractaires entourant le foyer repose un chaudron cylindrique en fonte. Un agitateur vertical en fer permet de mélanger continuellement la pâte de noix. La presse des Ets Pécard de Nevers (58) est une presse hydraulique à double corps et piston mobile cylindrique sur lequel repose la maie.

Dimensions normalisées

Dimensions non prises

État de conservation (normalisé)

En état de marche

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Description historique

L'huilerie est en activité depuis la seconde moitié du 19e siècle. Le mécanisme de fabrication de l'huile de noix a été électrifié vers 1950 ; auparavant la meule était actionnée par un cheval dont le harnais était raccordé au centre de la meule par un timon en bois ; le cheval devait être suivi continuellement pour éviter qu'il ne s'arrête. L'homme chargé de ce travail ramenait les cerneaux sous la meule avec une raclette. Jusqu'en 1918 la presse était à coins : les deux montants en bois étaient plantés dans le sol ; ils étaient unis par un madrier horizontal évidé en son milieu pour recevoir la pâte à presser. Un madrier mobile coulissait dans deux mortaises verticales pratiquées dans les montants. Les coins étaient enfoncés ensemble de chaque côté avec un maillet en bois pesant environ 20 kilos suspendu à une traverse à l'aide d'une chaîne.

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Intérêt de l'objet

À signaler

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Adresse du dossier Inventaire

Conseil départemental du Cher - Direction des Archives départementales et du patrimoine - Rue Jean-Marie Heurtault de Lamerville 18000 Bourges – 02.48.55.82.60