Maquette
"Maquette de bateau : goélette de cabotage "Océanide""
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Perros-Guirec
Communes littorales des Côtes-d'Armor
Perros-Guirec
Le Port
En écart
Charpente
Pont continu
Bois
Maquette de goélette de cabotage construite dans la masse en bois de tilleul, à franc bord, à l'échelle de 1/5ème. Le gaillard arrière est décoré par des sculptures.
L = 110. Longueur de coque : 90 cm ; longueur hors tout avec le beaupré : 110 cm, hauteur hors tout (tirant d'air) : 90 cm.
Bon état
2e quart 20e siècle
"Cette maquette de cabotage a été réalisée au cours du 2ème quart du 20ème siècle par Yves-Marie Croajou, ancien premier maître au cabotage, second sur la goélette "Océanide" du capitaine armateur Nicolas de Tréguier, l'un des derniers capitaine au cabotage à la voile. L'"Océanide" était un fameux "marcheur" qui fréquentait régulièrement les ports "obliques" comme Perros-Guirec pour prendre du fret à destination des côtes anglaises (pommes de terre nouvelles) et ramenait en particulier du charbon de Cardiff. Le bateau pratiquait aussi la route des "Islandais" comme le "Saint-Paul" (dundee construit en 1907 à Paimpol pour l'armateur Loncle de Torville et commandé par Hyacinthe Lissilour de Perros-Guirec), pour fournir du sel ramené du Portugal à la "seconde pêche" des Islandais et ramener la morue vendue ensuite à Bordeaux ou à Marseille. La goélette navigua exclusivement à la voile avec 4 hommes d'équipage jusqu'aux années 1930-35 avant d'être vendue dans les pays baltiques. Cette maquette représentant une goélette du type de l'"Océanide" fut offerte à Pierre Symoneaux par Yves-Marie Croajou, qui participait et gagnait régulièrement les régates de bateaux maquettes navigantes avec l'association. Cette goélette était le sister-ship de "La Louisiane" du capitaine Briquir, grand-père de P. Symoneaux.Perros-Guirec a été d'abord un port de cabotage avant d'être un port de pêche et de plaisance au cours des siècles passés et jusqu'en 1939. Le port de commerce a eu son apogée pendant le 1er quart du 20ème siècle jusqu'en 1930, grâce au développement du marché de la pomme de terre nouvelle et surtout de la construction balnéaire. La concurrence du train n'a pas favorisé le commerce du port, comme de nombreux petits ports à échouage de la côte nord Bretagne. Les photographies de cette époque révolue nous permette de remarquer les différents gréements évolutifs de ces bateaux encore appelés "les écraseurs de crabes", qui devaient pouvoir échouer régulièrement dans ses ports peu confortables, peu adaptés à la croissance des tonnages et aux formes nouvelles des vapeurs."
Propriété privée
À signaler
Dossier individuel
2006
2006
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