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Bateaux de travail

Inventaire

Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Pleubian

Communes littorales des Côtes-d'Armor

en écart

Lézardrieux

2009

Deux bateaux de travail ont été étudiés : le 'Goéland' et la 'Madeleine', dont le premier, construit à Pleubian, n'y demeure plus (oeuvre déplacée) et le second, construit à l'Abervrac'h, est désarmé. La 'Madeleine' représente le dernier bateau goémonier et de petite pêche côtière de l'Armor-Pleubian, faisant partie du patrimoine maritime naval local antérieur aux années 1950.L'histoire maritime de la commune de Pleubian est liée au bornage et au cabotage et à la petite pêche côtière et goémonière, activités qui ont perduré jusqu'au 3éme quart du 20ème siècle.Ces bateaux, ainsi que de nombreux documents iconographiques et plusieurs témoignages enregistrés, témoignent de l'histoire du cabotage et de la pêche côtière et goémonière à Pleubian. Ces illustrations ont permis d'identifier et de repérer un certain nombre de ces bateaux armés au cabotage (construits au cours du 1er quart du 20ème siècle), tous disparus ou détruits aujourd'hui. L'ouvrage du cdt Louis Lacroix, annoté par le cdt Joseph L'Hégarrat, énumère les capitaines pleubiannais qui armaient au cabotage et au voyage de prime.Le borneur 'Louis-Marie' de Pierre Parlouer de 22 tonneaux, le sablier 'Saint-Jean' à Antoine Le Forestier, la gabarre 'Le Havre' aux frères Lostec et les goémoniers 'Les Quatre Frères' de Yves Le Tallec, 'Léocadie', gréé avec un 'cul de poule' à Goanvic, 'Léonore' à Gonéry Le Petit, le 'Néréide' à Louis Mesvel, les 'Sept Frères', gabarre de 60 tonnes à Daniel (Pleudaniel), 'Le Talisman', sablier à Antoine Le Forestier (vendu à l'armateur Derrien de Lannion), furent les derniers voiliers de travail de Pleubian, qui ont terminé leur carrière vers 1960. Le 'Servanig', sloop à tapecul avec mât de flèche de 55 tonneaux à Yves Le Saux, faisait le bornage entre Pleubian et Plouër-sur-Rance (pommes à cidre) et le charbon à Saint-Malo, pendant l'automne et le sable à la pelle pendant l'hiver. L'été, il chargeait des pierres de taille à l'Île Grande pour le port du Légué. Pendant la seconde guerre mondiale, il fut réquisitionné avec d'autres sabliers ('L'audacieux', le 'Louis-Marie', le 'Saint-Hilda') pour livrer sable et galets pour construire les blockhaus de l'Île à Bois, avant d'être vendu en 1946 à Marchand de Paimpol. Les derniers marins de l'Armor-Pleubian ont souvent poursuivi leur carrière au sable et au commerce.

présentation du mobilier

2009

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