Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Laurent
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Ornans ; rue Saint-Laurent ; église paroissiale Saint-Laurent
25434
Anciennement région de : Franche-Comté
Ornans
Saint-Laurent (rue)
Église paroissiale Saint-Laurent
IA00014688
En ville
PV003937
L'église paroissiale Saint-Laurent a été reconstruite au 16e siècle. Un fragment de peinture monumentale de la fin du 16e siècle a été découvert au niveau de la tribune de l'orgue lors de la campagne de 1976 et d'autres fragments ont été mis à jour au cours de la campagne de restauration de 2002 dans la tour-clocher. L'édifice a été reconstruit grâce aux libéralités de Nicolas Perrenot de Granvelle, garde des sceaux de Charles Quint. Son fils, le cardinal de Granvelle, poursuivit l'oeuvre de son père et fit aménager une chapelle pour y placer en 1553 le tombeau de ses parents. Par ailleurs, en 1572 il commanda au peintre comtois Pierre d'Argent une copie du tableau du Bronzino 'La Déploration sur le Christ mort' qui ornait la chapelle de son palais de Besançon et don du duc Cosme de Medicis. La famille Granvelle fit de nombreux autres dons à l'église paroissiale dont un buste reliquaire de saint Laurent attribué à Leone Leoni. En 1665 Jean Gauthier, sculpteur à Ornans, travaille à l'ensemble du maître-autel et des lambris de demi-revêtement. Le tableau du maître-autel, une copie du tableau du Titien représentant le martyr de saint Laurent, est attribué au peintre comtois Clériadus Dangin. Les autres pièces du mobilier du 17e siècle proviennent des couvents de la ville démantelés à la Révolution : couvent de minimes (tableau de saint Michel, châsse-reliquaire de saint Fidèle), couvent des ursulines (tableau du Martyre de sainte Ursule et châsse-reliquaire de sainte Colombe). Au 18e siècle l'église paroissiale renouvelle son mobilier réalisé par d'habiles menuisiers sculpteurs locaux : les fonts baptismaux (1741), les confessionnaux (1742), les stalles (1749) auxquelles ont collaboré le menuisier Denis Gentet, les sculpteurs Jacques Perette, Jean-Antoine Roussel et le serrurier Martel, un ensemble de bâtons de procession, celui de saint Vernier exécuté par le sculpteur Ornanais François Beaumont (1792). De cette époque date un ciboire dû à l'orfèvre Pierre-François Grandguillaume. Au 19e siècle de nouveaux travaux d'aménagement ont lieu dans le choeur, les bas-côtés dont les baies ont été modifiées et dans la nef où une tribune néo-gothique est installée pour l'orgue. De nombreux objets mobiliers viennent enrichir l'église paroissiale : l'ostensoir des frères ou fils Thiébaud de Salins, la statuette-reliquaire de saint Laurent par l'orfèvre parisien Charles Trioullier, les deux bâtons de procession de saint Laurent et de saint Etienne par l'orfèvre parisien Antoine-Louis Joseph Loque (1838), la chaire à prêcher sans doute de Sylvain Jeannin présent à Dole vers 1834, le tableau de Claude-Antoine Beau qui a représenté saint Vernier sous les traits de son élève Gustave Courbet (1837), la clôture de chapelle sud de l'atelier de fondeur Saint Eve et Maillard Salin de Besançon vers 1842, l'orgue de Verchneider (1854), les verrières du choeur et les bas-côtés du peintre-verrier bisontin Beyer en 1887 et en 1888, le reliquaire de Notre-Dame-Dame des Malades oeuvre de l'orfèvre parisien Froment-Meurice, (1861). En 1875, le prélat Paul Félix Gustave Bastide donna à l'église de sa ville natale un buste du Christ peut-être exécuté à la fin du 16e siècle ou tout début 17e siècle peut-être par Ippolito Buzio. Des pièces d'orfèvrerie de François Calliat, de Jean-Denis Thiébaud, de Basnier, François Favier et une cloche faite à Morteau par Humbert en 1805 sont mentionnées en liste supplémentaire.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Tabernacle ; calices (4) ; ciboire (3) ; plateau à burettes ; cloche
1976
2000