Lunette astronomique
Lunette équatoriale
Ensemble de la lunette équatoriale droite et de ses accessoires
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 34, 36, 41 à 43 avenue de l'Observatoire ; observatoire
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 34, 36, 41 à 43
Observatoire
IA25000379
Astronomie
Instrument spécialisé
Calcaire ; métal
La lunette disparue était composée d'un tube visuel Eichens-Gautier (objectif de 21 cm de diamètre, focale de 3, 10 m). Elle possédait deux micromètres (l'un à fils de platine, l'autre à fils d'araignée) et sept oculaires (grossissements de 57 à 14). L'entraînement avec régulateur était de type Villarceau. L'abri était une coupole construite à Nancy : en tôle galvanisée, elle avait 5, 80 m de diamètre et reposait sur une terrasse maçonnée de 3 m de hauteur.
Lunette : distance focale l = 310, objectif d = 21. Dimensions de la mire nord : d = 50, h = 92.
Oeuvre démontée
Il ne reste de cet instrument que le pilier circulaire en pierre de la mire nord et quelques instruments accessoires.
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
4e quart 19e siècle
1884
Fin 1882, entre la validation du choix instrumental et le début des travaux à la Bouloie, le directeur de l'observatoire Louis-Jules Gruey signale au maire qu'il a la possibilité d'acquérir ' une coupole qui est à Nancy, faite solide et élégante sur le modèle de celle de Paris '. Gruey fait sans aucun doute allusion à la coupole orientale de l'observatoire de Paris abritant la lunette équatoriale dite d'Aragon construite par la maison Secrétan. Dans le même temps, il sollicite de la Commission du passage de Vénus l'attribution de l'une des lunettes équatoriales provenant des dix expéditions françaises organisées pour observer l'événement, le 6 décembre 1882. En février 1883, la Commission lui accorde une lunette de 9 pouces d'ouverture (21 cm), fabriquée par les ateliers Eichens-Gautier, à Paris (113 rue d'Enfer, actuelle rue Henri Barbusse). En effet, Wilhelm Eichens (qui débuta chez Secrétan avant de s'établir à son compte en 1866) étant tombé malade en 1880, il est assisté par Paul Gautier qui, dans un second temps, prend sa suite et les nombreuses commandes en cours (lunettes pour le passage de Vénus de 1882, instruments destinés aux observatoires de province, prototype de l'équatorial coudé de Loewy, etc.). Non prévu dans la convention de dotation de 1882, l'équatorial droit est donc en 1884 le premier instrument installé au sud du site, sur l'axe central de l'établissement. La monture équatoriale, entraînée par un moteur à poids à régulateur Villarceau, est placée sur un pilier cylindrique en pierre indépendant de la plate-forme. Complétée en 1893 par une pendule synchronisée, la lunette est utilisée de 1886 à 1914, puis épisodiquement jusqu'en 1936 pour l'observation des planètes et des comètes, et pour quelques éclipses. Baillaud lui associe alors une table équatoriale sur laquelle sont installés différents montages optiques et photographiques, dont un spectroscope Gautier (ce spectroscope et le micromètre Gautier de 1885 semblant s'adapter à des tubes de même diamètre, ils ont sans doute tous deux équipé l'équatorial droit). Il semblerait que la monture Eichens n'ait pas bien supporté cette surcharge : l'entraînement, faussé, est restauré en 1955. L'instrument et son abri ont disparu dans les années 1960.
Propriété de l'Etat
Dossier avec sous-dossier
Instrument de mesure des phénomènes ondulatoires électromagnétiques ; instrument de mesure des longueurs ; instrument d'observation ; horloge
IM25001829 ; IM25001830 ; IM25001831 ; IM25001832 ; IM25001833
Pilier
2001
2008
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00