Lunette astronomique ; instrument d'enregistrement
Lunette équatoriale ; lunette photographique
Lunette astronomique et instrument d'enregistrement (lunette équatoriale photographique Secrétan)
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 34, 36, 41 à 43 avenue de l'Observatoire ; observatoire
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 34, 36, 41 à 43
Observatoire
IA25000379
Astronomie
Instrument spécialisé ; fonctions combinées
Calcaire ; métal
Il ne subsiste de cet instrument que le pilier circulaire en pierre qui le supportait : l'abri (une coupole de 3, 80 m de diamètre) et l'instrument ont été détruits. Selon la documentation, il s'agissait d'une lunette équatoriale double, munie d'une lunette visuelle et d'une lunette photographique disposées en parallèle, équipée d'objectifs Viennet (focale de 1, 75 m pour 10, 8 cm d'ouverture). La lunette photographique avait un porte-châssis avec obturateur à fente et la lunette visuelle un micromètre à fils d'araignée. La monture équatoriale était entraînée par un moteur d'horlogerie à poids, avec régulateur à ailettes, niché dans le pied. Sont conservés le micromètre Secrétan, le porte-oculaire et le tube porte-plaque.
Socle de l'abri : d = 400. Pilier : h = 143, d = 76, socle : d = 148, creux de positionnement en haut du pilier : d = 21, h = 42.
Oeuvre détruite
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
3e quart 19e siècle
Faisant pendant à l'altazimut, à l'ouest de l'axe autour duquel est organisé l'observatoire, est installée en 1897 une petite lunette équatoriale photographique double, fabriquée par la maison parisienne Secrétan. Essentiellement utilisée pour l'observation des taches solaires, elle est abritée dans une coupole construite par la compagnie des Forges de Franche-Comté. Sa monture étant à latitude variable, l'instrument est emporté par les astronomes bisontins Lebeuf (directeur) et Chofardet à Cistierna, en Espagne, pour l'observation de l'éclipse totale de Soleil du 30 août 1905. Ses deux micromètres remis en état par Prin en 1911, en prévision de l'éclipse de Soleil du 17 avril 1912, il sert aussi à Besançon à l'observation de l'éclipse de Soleil du 8 avril 1921 et de l'éclipse de Lune du 14 septembre 1932. Il a disparu au cours des années 1960 de même que sa coupole, utilisée à partir de 1958 pour tester un prototype d'astrolabe impersonnel de Danjon de 6 cm d'ouverture (fabriqué par la société Optique et précision de Levallois, l'astrolabe de série, de 10 cm d'ouverture, a été en service de 1961 à 1973 dans une cabane à toit ouvrant située au sud de la bibliothèque). La lunette équatoriale photographique est sortie de l'atelier dirigé par Georges Secrétan (1837-1906), issu de la boutique d'optique fondée en 1789 par Jean Lerebours (place du Pont neuf, à Paris). Succède à Lerebours son fils, Noël-Paymal (1807-1873), qui s'associe en 1845 avec Marc Secrétan (1804-1867), mathématicien lausannois fixé à Paris en 1844. La maison Lerebours et Secrétan fabrique des instruments d'optique, de physique, d'astronomie et de marine. Secrétan en devient en 1855 seul propriétaire puis elle passe après son décès à son fils Auguste (1833-1874), à un cousin de ce dernier Georges Secrétan (1837-1906) puis au début du 20e siècle à Paul-Victor Secrétan. Dirigée par Ch. Epry et Jacquelin dans les années 1920, elle absorbe en 1934 la maison Georges Prin (successeur de Gautier) puis est reprise par Morin, société fondée vers 1880.
Propriété de l'Etat
Dossier avec sous-dossier
Instrument de mesure des longueurs
IM25001838
2001
2008
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00