Thermomètre ; instrument d'enregistrement
Thermomètre enregistreur
Thermomètre et instrument d'enregistrement (thermomètre enregistreur Redier)
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 34, 36, 41 à 43 avenue de l'Observatoire ; observatoire
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 34, 36, 41 à 43
Observatoire
IA25000379
Sous-sol de la méridienne
Météorologie
Instrument spécialisé ; fonctions combinées
Laiton ; acajou
De ce thermomètre enregistreur, seule subsiste la partie enregistreur, conservée dans une boîte en acajou équipée sur le devant d'une porte vitrée (et dont le côté droit s'ouvre lui aussi) : le cylindre sur lequel était enroulé le papier, son système moteur (ressort et clef) et l'organe portant la plume.
Dimensions hors tout : h = 51, pr = 20, la = 66.
Manque
Il manque le thermomètre.
Inscription concernant le fabricant (gravée, sur partie rapportée) ; inscription concernant le lieu d'exécution (gravée, sur partie rapportée)
Inscription gravée sur une plaque vissée à l'intérieur de la boîte : THERMOMETRE / ENREGISTREUR / REDIER A PARIS.
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
4e quart 19e siècle
Ce thermomètre enregistreur date vraisemblablement de l'ouverture du service météorologique, au début des années 1880. Il est attesté dans la notice de Louis-Jules Gruey en 1892, avec deux autres instruments enregistreurs du même constructeur. Son auteur est Antoine Redier (1817-1892), horloger de formation, grand inventeur crédité, entre autres, de l'invention du réveille-matin et qui collabora avec Lucien Vidi à la réalisation du baromètre anéroïde (breveté en 1844). Ayant fondé sa maison à Paris en 1830, il a produit baromètres, thermomètres, hygromètres, compteurs, chronomètres, régulateurs, etc. et a développé à partir de 1876 une gamme d'instruments enregistreurs en utilisant une combinaison de poids et engrenages appelée ' train différentiel '. A sa mort, Hector Lévy lui succède, qui transfère la fabrication au 5 rue Blondel avec espace de présentation dans l'atelier du 139 boulevard de Sébastopol. En 1904, l'entreprise est absorbée par la société Grivolas, fondée l'année précédente au 1 rue Borda et reprise l'année suivante par Léon Maxant (1856-1936). Etabli à son compte en 1879, ce dernier a acquis en 1887 la maison Desbordes (créée en 1824). Après avoir absorbé la fabrique d'Alfred Casse en 1902 et celle de Redier en 1905, Maxant adopte la raison sociale ' Instruments de Précision et de contrôle, Léon Maxant Succr. - 38-40, Rue Belgrand - Paris '. Les fils de Léon - Léon-Louis (1885-1972), Lucien (1892-1874) et Jean (1894-1973) prennent sa suite puis un de ses petit-fils, Bernard. La société Maxant a été acquise par Jules Richard Industries en 1999, donnant naissance à JRI Maxant.
Propriété de l'Etat
Sous-dossier
Ensemble des instruments météorologiques
IM25001890
2001
2008
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00