Horloge
Horloge à cellule photoélectrique
Horloge à cellule photoélectrique Belin
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 34, 36, 41 à 43 avenue de l'Observatoire ; observatoire
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 34, 36, 41 à 43
Observatoire
IA25000379
Lieu de dépôt : Franche-Comté, 25, Besançon, Musée du Temps
Astronomie
Instrument spécialisé
Métal
Recevant une fréquence de 1 kHz en entrée, l'horloge émettait un top par seconde. La fréquence d'entrée était transmise à une roue phonique actionnant, via un système de démultiplication, un disque tournant à la vitesse d'un tour par seconde. Une fente sur le disque et une cellule photoélectrique permettait la génération du top à chaque tour complet. L'horloge pouvait être intégrée dans une armoire (rack), d'où son format et la présence des deux poignées verticales sur la face avant. Elle comporte sur cette face un module plus ancien, repris d'un appareil des établissements Belin, encadré par un bouton poussoir et un interrupteur, et en partie basse deux prises (?). Le module Belin associe un cadran d'horloge, circulaire, à trois aiguilles, surmontant une petite zone d'affichage carrée avec bouton de réglage. A l'arrière, outre le système principal (moteur synchrone et disque au centre) et un transformateur sont visibles neuf prises, de diverses couleurs (de gauche à droite : jaune, deux rouges, deux bleues, noire, rouge, métal, blanche), liées à l'alimentation électrique et à la transmission (en 12 V) des tops, soumis toutes les 6 h à comparaison avec ceux d'autres appareils.
H = 26,5 ; la = 48,5 ; pr = 41
Changement de fonctionnement ; oeuvre transformée
Inscription concernant le fabricant (gravée, sur l'oeuvre) ; graduations (gravées, sur l'oeuvre) ; inscription technique
Inscription sur le cadran : ETS EDOUARD BELIN. Graduations : à l'unité avec nombres de 1 à 12, en chiffres arabes. Inscription sur les étiquettes collées au-dessus des prises : E1KHZ (jaune), TOPS (deux rouges), SECT 125V (deux bleues), -12 (noire), 220 (rouge), S1KHZ (blanche). Inscriptions manuscrites sous les prises : Beck / + [illisible] (1ère rouge), Rochar (2e rouge), [...]
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 92, Rueil-Malmaison ; lieu d'exécution : Franche-Comté, 25, Besançon
Milieu 20e siècle
Déposé au Musée du Temps en 1998, l'appareil a été réalisé à l'observatoire, au milieu du 20e siècle semble-t-il (dans le troisième quart du siècle ?), en réutilisant divers éléments provenant d'autres instruments. Ainsi, le module d'affichage provient d'une horloge Belin : l'une des deux horloges à diapason réalisées vers 1939 ou l'un des appareils les accompagnant ? La société, absorbée par Schlumberger au début des années 1960, a été fondée en 1911 par Edouard Belin (1876-1963), établi au 296 rue Paul Doumer à Rueil-Malmaison et inventeur en 1907 du bélinographe (ancêtre du télécopieur). Elle a activement collaboré avec le Laboratoire national de Radioélectricité (né en 1931 dans la lignée du Laboratoire central de Télégraphie sans fil, et intégré au CNET en 1954), de Bagneux, à la mise au point puis à la construction des horloges à diapason, réalisation dont elle est créditée en 1936. Désaffectée à la fin des années 1950 ou au début des années 1960, cette horloge a été l'horloge mère de l'observatoire (ou sa doublure de secours), distribuant l'heure dans tout l'établissement mais aussi à l'extérieur (mairie, etc.).
Propriété de l'Etat
Cet appareil est un jalon dans l'ensemble des instruments de la ' chaîne du temps ' identifiée à l'observatoire de Besançon.
À signaler
Dossier individuel
2001
2008
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00