Générateur d'ondes ; horloge ; instrument de préparation
Étalon de fréquence à quartz ; horloge à quartz
Ensemble de 2 générateurs d'ondes (étalons de fréquence à quartz) et horloges à quartz Oscilloquartz Ebauches
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 34, 36, 41 à 43 avenue de l'Observatoire ; observatoire
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 34, 36, 41 à 43
Observatoire
IA25000379
Lieu de dépôt : Franche-Comté, Besançon, Musée du Temps
Astronomie
Instrument spécialisé ; fonctions combinées
Métal ; verre ; plastique
L'ensemble de l'installation doit, suivant le projet de 1956, comporter cinq armoires (racks) de mêmes dimensions, contenant chacune trois appareils surmontant une partie distribution (avec témoins d'alimentation). Soit de haut en bas : générateur à quartz (oscillateur à quartz dans une enceinte à température constante), diviseur haute fréquence et thermostat, alimentation pour les première et deuxième armoires (générateurs étalons à quartz type B-239, offrant une précision garantie d'un millième de seconde par jour), horloge synchrone et diviseur décadique, comparateur de fréquence, alimentation pour les troisième et quatrième, deux convertisseurs à vibreur et un chargeur de batterie pour la dernière (station de secours). Cet ensemble est partiellement conservé. Ainsi, le musée du Temps a en dépôt la première ou la deuxième armoire : générateur étalon à 100 kHz n° 24 (dont les modules générateur et alimentation sont inversés dans le rack par rapport au projet). Au sous-sol du pavillon de la méridienne sont stockés les autres éléments : troisième et quatrième armoire (diviseur et comparateur de fréquence), dont l'une a perdu le module du haut (qui associe horloge synchrone et diviseur décadique), et cinquième armoire, sans le module du haut et avec un module central certainement modifié. Deux modules démontés sont aussi visibles dans le sous-sol : celui manquant à la station de secours (un convertisseur à vibreur) et un chargeur de batterie.
Armoire : pr = 50, l = 55, h = 104. Module : l = 51, la = 35,5, h = 27.
Manque
Il manque le module associant horloge synchrone et diviseur décadique de la troisième armoire.
Inscription concernant le fabricant (gravée, sur l'oeuvre) ; inscription concernant le lieu d'exécution (gravée, sur l'oeuvre) ; inscription technique (gravée, sur l'oeuvre) ; plaque signalétique (gravée) ; date (gravée)
Inscription gravée sur la façade des modules : EBAUCHES S.A. / Département OSCILLOQUARTZ / NEUCHÂTEL [plus pour certains : / SUISSE]. Inscriptions sur l'armoire du Musée du Temps : Alimentation stabilisée / pour générateur - étalon [module du haut], Diviseur de fréquence 100 à 1 kc/s / (Système Observatoire Royal de Greenwich) / Thermostat [module central], Générateur à quartz / 100 kc/s [module du bas]. Inscriptions sur les plaques à l'intérieur de cette armoire : inscription commune aux 4 plaques = EBAUCHES S.A. / Département OSCILLOQUARTZ / NEUCHÂTEL, suite de l'inscription propre à chaque module = Type B216 N° 17 / Année 1956 [module du haut], Type B240 N° 18 / Année 1956 [module central], Type B184 N° 24 / Année 1957 [module du bas], Type B239 N° 15 / Année 1957 [socle]. Inscriptions sur les troisième et quatrième armoire : [rien sur le module du haut, absent pour la quatrième], Comparateur de fréquence [module central], Bloc d'alimentation pour comparateur / de fréquence [module du bas]. Inscription sur la cinquième armoire : [module du haut absent], [étiquette portant CONVERTISSEUR A TRANSISTORS / 24 V - 220 V collée sur l'inscription initiale du module central], Réserve de marche 12 V - 220 V [module du bas]. Inscription sur les deux modules démontés : Convertisseur à vibreur / 46 V/220 V, Chargeur de batterie 48 V.
Lieu d'exécution : Suisse, Neuchâtel
3e quart 20e siècle
1956 ; 1957
Le service chronométrique s'équipe en 1959 de deux ensembles d'appareils, associant chacun générateur étalon et horloge à quartz, fournis par la société Ebauches. L'Observatoire s'est adressé dès 1955 à cette société neuchâteloise car sa production est jugée alors plus performante que celle de la maison parisienne Belin (qui lui avait fourni sa première horloge à quartz en 1953 puis une deuxième très rapidement). La société Ebauches SA établit le 19 décembre 1956 un projet comprenant un ensemble de cinq armoires à trois modules chacune (dont certains portent ce millésime sur leur plaque signalétique) : les deux horloges et les appareils nécessaires à leur fonctionnement, notamment une station d'alimentation de secours. Les horloges sont testées par le service de l'heure de l'observatoire de Neuchâtel avant d'être installées à Besançon (une cinquième horloge à quartz complètera le parc au cours des années 1960). L'apparition d'horloges plus précises puis le passage au temps atomiques (la première horloge atomique est installée sur le site en 1969) entraînent leur désaffectation. L'une des deux horloges à quartz Ebauches est déposée en 1998 au Musée du Temps ; l'autre semble avoir disparu mais les trois armoires annexes ont été conservées quasiment complètes. La société Ebauches SA, de Neuchâtel, est née de l'association le 27 décembre 1926 des fabriques d'ébauches de montres Schild (créée en 1896 par Adolf Schild-Hugi) et Michel (fondée en 1898 par Adolphe Michel et Jean Schwarzentrub), toutes deux établies à Granges (canton de Soleure), avec La Fabrique d'Horlogerie de Fontainemelon (créée en 1793 par Isaac et David Benguerel), du canton de Neuchâtel. La holding deviendra le plus gros producteur d'ébauches suisses et comptera en 1968-1969 10 000 employés répartis dans 23 filiales en Suisse et 3 à l'étranger (elle connaîtra une vague de fusions importantes en 1978 puis sera progressivement, de 1982 à 1985, intégrée à la société ETA, par la suite membre du groupe Swatch). En 1949, Ebauches SA ouvre le département Oscilloquartz, qui deviendra une société à part entière en 1971. Cette entité réalise en 1950 une horloge à quartz pour l'observatoire de Neuchâtel (en 1955 pour celui de Paris, 1959 pour Besançon) puis construit en 1955-1958 sa première horloge atomique (maser à ammoniac), conçue par le Laboratoire suisse de Recherches horlogères (LSRH). Elle produit des appareils électroniques de précision (générateurs et horloges à quartz notamment, puis horloges atomiques au césium à partir de 1966) dans une usine ouverte en 1960 au n° 16 rue de Brévards, à Neuchâtel. En 2011, elle est, toujours sur le même site, l'une des six sociétés du groupe Swatch actives dans le domaine des composants et systèmes électroniques.
Propriété de l'Etat
Cet ensemble cohérent de deux appareils est un jalon dans l'ensemble des instruments de la ' chaîne du temps ' identifiée à l'observatoire de Besançon.
À signaler
Dossier individuel
2001
2008
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00