Instrument de mesure de forces électromotrices
Galvanomètre
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Instrument de mesure de forces électromotrices (galvanomètre Carpentier)
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 34, 36, 41 à 43 avenue de l'Observatoire ; observatoire
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 34, 36, 41 à 43
Observatoire
IA25000379
Réserve
Électricité
Instrument spécialisé
Bois ; laiton ; métal
Le galvanomètre est fixé sur un socle en bois rectangulaire, munis de quatre pieds à vis calantes et de deux boutons de branchement électrique (placés à l'avant), en laiton. L'aimant et le miroir mobile sont placés dans un coffre vertical en bois muni d'une fenêtre vitrée.
Dimensions hors tout : l = 30, pr = 17,5, h = 49.
Inscription concernant le fabricant (gravée, sur cartel) ; inscription concernant le lieu d'exécution (gravée, sur cartel) ; inscription technique (manuscrite, sur étiquette)
Inscription gravée sur une plaque en laiton vissée sur le socle : J. Carpentier / PARIS. Inscription manuscrite sur une étiquette collée à l'intérieur de la porte : résistance 454 ohms 15°.
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
1ère moitié 20e siècle
Faisant partie de la collection d'instruments d'enseignement du Laboratoire de Physique moléculaire déposés à l'observatoire en 2007, ce galvanomètre, datant certainement de la première moitié du 20e siècle, a été fabriqué par la société Carpentier, établie à Paris au 20 rue Delambre. Celle-ci a été fondée par l'ingénieur Jules Carpentier (1851-1921), qui a repris en 1878 les ateliers créés vers 1839 (en 1855 ?) rue des Maçons Sorbonne par l'Allemand Heinrich-Daniel Ruhmkorff (1803-1877), inventeur de la bobine d'induction portant son nom. Elle est spécialisée dans la mesure électrique avant de s'ouvrir vers 1890 à l'optique (avec invention d'un appareil photographique et du périscope sous-marin, réalisation des appareils cinématographiques des frères Lumière dès 1895, etc.) puis à la télégraphie et à la T.S.F. ainsi qu'à la réalisation d'appareils destinés à l'étude des propriétés magnétiques des fers. Elle fusionne partiellement avec les sociétés Gaiffe et Rochefort durant la première guerre mondiale pour donner naissance à la Compagnie générale de Radiologie (CGR), une autre branche poursuivant dans la mesure électrique au sein de la société Sadir-Carpentier (absorbée ensuite par Thomson-CSF).
Propriété de l'Etat
Dossier individuel
2007
2008
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00