Horloge d'édifice
Horloge lumineuse
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Horloge d'édifice lumineuse
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 1 rue Labbé ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon ouest
Labbé (rue) 1
École professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
IA25000690
En ville
Dans le corps d'entrée, au dernier étage
Horlogerie ; fonderie
À électricité
Fer ; fonte de fer ; acier ; laiton ; aluminium ; alliage spécial ; béton ; faïence ; verre ; plastique
L'horloge lumineuse est installée au dernier étage de l'entrée principale de l'école, sur le corps formant pan coupé. Carré de 285 cm de côté (dimensions intérieures), en béton coulé dans un cadre métallique, son cadran est revêtu de faïence à l'extérieur. Il est percé de 12 trous circulaires, chacun occupé par une ampoule électrique, qui remplacent les chiffres des heures. Au revers, supporté par un bâti métallique, le mécanisme de commande électrique, fabriqué en divers métaux et alliages, actionne les aiguilles à l'aide d'un petit moteur et d'un système à chaîne et engrenages. Un écran permet de contrôler l'affichage de l'heure, deux autres de régler les sonneries. L'horloge commande aussi trois cloches en acier, fixées sur un bâti sur le toit terrasse.
Dimensions du cadran : h = 285, la = 285. Dimensions du bâti : h = 285, la = 90, pr = 170. Dimensions des cloches : h = 47 et d = 60, h = 41 et d = 50, h = 35 et d = 40.
En service ; changement de fonctionnement
L'horloge a été électrifiée.
Signature ; inscription concernant le lieu d'exécution
Signature et inscription sur les deux cadrans de contrôle : Ungerer / Strasbourg.
Lieu d'exécution : Alsace, 67, Strasbourg ; lieu d'exécution : Ile-de-France, 92, Clamart
2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1929 ; 1930
Elément emblématique de l'école, l'horloge monumentale doit être particulièrement soignée : dominant la ville, elle sera donc lumineuse. Lors de la consultation destinée à sélectionner un fournisseur, en février 1929, le choix est vite arrêté : la société Ungerer Frères de Strasbourg offre de la fournir gratuitement. Fondée en 1858 par Jules (1851-1917) et Alfred (1861-1933) Ungerer, successeurs de Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856), cette société est installée depuis 1903 au 16 rue de la Broque, à Strasbourg. En 1929, dirigée par Alfred Ungerer et ses deux fils, Théodore (1894-1935) - qui sera chargé du suivi de cette commande - et Charles (1895-1971), elle traite aussi avec la municipalité au sujet de l'électrification des horloges publiques. Elle prévoit un mouvement avec remontage automatique, qui doit prendre place dans une salle donnant sur la terrasse du bâtiment, salle suffisamment vaste pour accueillir huit personnes ' pour les explications à donner aux élèves '. Les problèmes techniques rencontrés, liés au poids des aiguilles et au mode d'éclairage, sont réglés lors d'une rencontre entre l'architecte Paul Guadet, Théodore Ungerer et les Etablissements Paz et Silva, S.A. spécialisée dans la publicité lumineuse et située au 55 rue Sainte-Anne à Paris : les points horaires seront éclairés à l'aide d'ampoules classiques et les aiguilles rendues lumineuses grâce à des tubes au néon, le mouvement sera renforcé. Début octobre 1929, le cadran est en cours de réalisation. Dessiné par Guadet, il est l'oeuvre de la société Bacle et Moulin suivant un devis accepté en juillet pour une ' mosaïque de hasard, opus incertum grès émaillé blanc avec cadre, en carreaux stanifères, de 10/10 et pastilles '. Etablie au 3 rue du Général de Négrier, à Clamart, cette entreprise, qui a obtenu une partie du marché des revêtements, se prévaut de deux usines, à Clamart (rue Antoine Courbarien) et Fès (Maroc), et réalise tous décors en grès, grès cérame, ' stannifère Briard ' (émaux de Briare), pâte de verre, marbre, etc. Le mécanisme d'origine de l'horloge a par la suite été déposé, dans le 4e quart du 20e siècle, pour être remplacé par un mouvement électrique. Cette modification a été effectuée par la même société (dirigée par Charles et son fils Michel puis, à partir de 1964, par Jean Boutry, le gendre de Théodore) qui, devenue Ungerer et Cie, a disparu en 1989.
Propriété d'un établissement public
Dossier individuel
Moteur électrique alternatif monophasé
2002
2005
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10