Bas-relief
6 bas-reliefs : les Elèves de l'Ecole nationale d'Horlogerie
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 1 rue Labbé ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon faubourg
Labbé (rue) 1
École professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
IA25000690
Sur la façade antérieure du corps d'entrée
Sculpture
Encastré ; rectangulaire vertical ; en plein cintre
Ciment : moulé, gravé, monochrome
Les six bas-reliefs sont encastrés dans la maçonnerie des pilastres de la façade principale : quatre sur le pan coupé et un en retour de chaque côté. Ils sont identiques par leurs dimensions et leur organisation : le personnage est représenté sur un sol massif, vu en plongée et porté par trois corbeaux (incorporant un disque en céramique, rappel d'un motif qui se poursuit verticalement jusqu'à l'entablement) ; il s'inscrit sous un arc en plein cintre que deux petits épaulements joignent à la maçonnerie. Il est tourné vers l'axe du corps d'entrée.
Scène (élève : homme, en pied, blouse, table, horloge) ; scène (élève : homme, en pied, machine-outil, travail du métal) ; scène (élève : homme, assis, tabouret, blouse, outil, horloge) ; scène (élève : homme, assis, tabouret, tablier, décor d'architecture) ; scène (élève : homme, en pied, électricité) ; scène (élève : homme, en pied, blouse, sciences mathématiques, écriture)
Les bas-reliefs représentent chacun un élève appliquant les enseignements de l'école dans ses principaux domaines (horlogerie, bijouterie, mécanique et électricité). Ainsi l'on trouve de gauche à droite (de l'est au nord-ouest) : un élève en blouse dessinant, appuyé à une table de dessin inclinée placée devant une large baie, avec une horloge pendue au mur ; un mécanicien, vêtu d'une combinaison de travail, devant une machine-outil dont est mise en valeur la transmission (poulies, courroie, etc.) ; un horloger, en blouse et assis sur un tabouret à vis, devant un établi muni d'un étau et de nombreux tiroirs, face à une large baie et avec une horloge pendue au mur et des livres dans une étagère ; un bijoutier vêtu d'une blouse et d'un tablier, lui aussi assis sur un tabouret à vis et devant son établi en avant d'une baie, avec des modèles de boule, chapiteau, acrotère, etc. ; un électricien, en combinaison de travail, devant un tableau de distribution avec interrupteur, cadrans de con
Dimensions non prises
Trincano Louis (commanditaire)
2e quart 20e siècle
1927
L'architecte Paul Guadet prévoit d'orner l'entrée principale de l'école par six grands bas-reliefs. Il s'adresse à son ami le sculpteur lyonnais André Vermare (Lyon 27 novembre 1869 - Bréhat 1949), chargé d'en réaliser les maquettes. Elève de Charles Dufrain et d'Alexandre Falguière, prix Chenavard en 1894 et Grand Prix de Rome en 1898, Vermare est alors domicilié Villa Montmorency, au 23 avenue des Sycomores à Auteuil (il quittera cette villa en 1929 et installera son atelier à Saint-Cloud), ou dans sa ' villa-chaumière ' de Pen Ar Bout, dans l'île de Bréhat (Côtes-du-Nord). Le 23 février 1927, il envoie un devis à l'architecte avec trois options : chaque bas-relief réalisé en béton (' aggloméré ') en un seul morceau 8 000 F, en pierre de Savonnière en trois morceaux 9 500 F, en grés flammé en plusieurs morceaux (d'environ 20 cm sur 30) 11 000 F. Le 26, Guadet opte pour le béton, avec un échelonnement du paiement : ' 30 % lors de l'établissement du modèle demi-grandeur, 30 % lors de l'établissement du modèle grandeur d'exécution, 30 % à la livraison des bas-reliefs, 10 % lors de la réception définitive des travaux ' (en mai 1929, il ne restera plus à régler que ces 10 %). Il demande au directeur Louis Trincano de fixer le sujet, ce qui est fait le 9 mars : ' A mon avis les épisodes les plus caractéristiques de la vie de nos différents élèves à l'Ecole sont : l'horloger à l'établi, le mécanicien sur une machine, le bijoutier à l'établi, l'électricien devant les appareils, l'élève étudiant les mathématiques, l'élève dessinant. ' Les maquettes sont livrées dans la deuxième quinzaine de juin et le sculpteur bisontin Georges Laëthier (1875-1955) se met à l'ouvrage pour réaliser les modèles grandeur d'exécution (ou les moules). Laëthier a obtenu d'être associé au projet en signalant au maire Charles Siffert ' que l'exécution des bas-reliefs de la façade de la future Ecole d'Horlogerie est confiée à un sculpteur étranger à notre ville ' et en lui demandant d'intervenir. A la mi-octobre 1927, Vermare apporte les retouches finales aux reliefs dont la pose est, du fait du retard de la construction, différée jusqu'en 1929. Les oeuvres sont abîmées lors de la poursuite du chantier et Vermare doit revenir le 12 mai 1930 pour les retoucher.
Propriété publique
Dossier individuel
2009
2011
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00