Cheminée
Cheminée
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 1 rue Labbé ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon faubourg
Labbé (rue) 1
École professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
IA25000690
Dans le corps d'entrée, dans une chambre de l'appartement du proviseur
Marbrerie
Marbre veiné : gris, blanc
La cheminée et sa plaque au sol sont réalisés en marbre ' Bleu Turquin ' (aussi dit ' Bardiglio '), gris veiné de blanc, provenant d'Italie (carrières de Serravezza, Carrare ou Bardiglio). Plane, la façade est animée par la différence d'épaisseur due à un réseau de lignes droites (quatre verticales et deux horizontales), délimitant six tableaux en retrait. Il n'y a pas de plinthe mais ce motif est rappelé en creux par une diminution de l'épaisseur des plaques à son emplacement. La tablette rectangulaire saillante est scandée par une ligne formée de tesselles de céramique marron, incrustées dans sa tranche.
Dimensions non prises
Lieu d'exécution : Nord-Pas-de-Calais, 59, Flaumont-Waudrechies
2e quart 20e siècle
1930
Après un premier devis le 18 novembre 1929 de la société Bacle et Moulin (disposant de deux usines de céramique à Clamart, 3 rue du Général de Négrier, et Fès, au Maroc) pour la construction de deux cheminées en briques et béton avec habillage en mosaïque stannifère, l'architecte Paul Guadet retient pour l'appartement du directeur la solution de cheminées en marbre. Il y en a cinq, facturées 11 000 F le 11 juin 1930 : la plus importante en marbre blanc dans le salon (4000 F), deux en ' Bleu Turquin ' (1900 F pièce) et les deux autres en ' Bleu fleuri ' (1600 F chacune). Elles sont fournies par la marbrerie Maybon, établie en 1900 à Flaumont-Waudrechies, dans le Nord (voir la notice IA59001584). Cette entreprise a son siège au 15 rue Vaneau à Paris (et auparavant au 38 de la même rue) et elle a pour raison sociale : Veuve Maybon, ancienne Maison Huret & Cie - Denoyez et A. Maybon. Dans son offre de prix du 22 novembre 1929, elle proposait une réalisation en placage ou en épaisseur (1/3 plus chère que la première) avec une gamme de marbres comprenant : Lunel, Comblanchien ou Rouge de Flandre 1er choix, Blanc clair, Bleu Turquin, Rosé perlé ou Rouge de Rance, Piastraccia. Les dessins de Guadet pour les cheminées des chambres (dont fait partie celle étudiée) étant ambigus, des problèmes se posent au montage et certaines plaques doivent être recoupées. L'affaire devient pressante (volonté du maire et du sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique d'inaugurer l'école ? souhait du directeur d'occuper son appartement ?) et Guadet écrit le 29 juillet 1930, parlant des transformations : ' En tous cas, il y a intérêt à ce que cela soit fait tout de suite car il commence à s'établir une légende dans les bureaux de l'Enseignement technique au sujet de ces cheminées ; au besoin faites venir un scieur de Saint-Amour si vous ne pouvez trouver personne à Besançon. ' L'architecte d'opération André Boucton, qui suit le chantier, fait finalement appel à un marbrier bisontin : l
Propriété publique
Dossier individuel
2009
2011
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00