Générateur électrique continu
Bobine d'induction
Bobine de Ruhmkorff
Générateur électrique continu (bobine d'induction dite bobine de Ruhmkorff)
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 1 rue Labbé ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon faubourg
Labbé (rue) 1
École professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
IA25000690
Électrodynamique
Instrument spécialisé
Cuivre ; laiton ; verre ; plastique ; chêne
La bobine de Ruhmkorff est un générateur électrique permettant d'obtenir des tensions très élevées à partir d'une source de courant continu à basse tension et faible intensité. Placée horizontalement sur un socle en chêne, à quatre pieds, elle se compose d'un cylindre creux formé de deux enroulements de spires, enveloppés dans une feuille de plastique, fermé à chaque bout par un disque de verre. Les disques sont maintenus en place chacun par un câble inséré dans sa tranche et fixé sur le socle. Ce dernier porte divers éléments en laiton et cuivre agissant sur le courant électrique : à une extrémité un commutateur de Bertin (relié à l'une des deux bornes électriques présentes) permettant d'en inverser le sens, à l'autre extrémité un trembleur (palette magnétique cylindrique fixée sur une lame en acier faisant ressort) destiné à en interrompre le flux de manière répétée. L'action du trembleur peut être réglée à l'aide d'un bouton agissant sur une vis qui rapproche la palette du noyau, faisceau de fils de fer doux inséré dans le vide central et saillant de son côté. L'emplacement de deux électrodes est signalé sur le haut du cylindre par deux rondelles en laiton.
Dimensions hors tout : h = 21, la = 21,5, pr = 41,5. Bobine : l = 21, d = 11. Disque en verre : d = 14.
Oeuvre incomplète
Il manque les deux électrodes entre lesquelles se produisaient les étincelles lors de l'interruption du courant.
1ère moitié 20e siècle
Cette bobine d'induction a été réalisée à la fin du 19e siècle ou dans la première moitié du 20e. Initialement conçu pour satisfaire à des usages médicaux mais rapidement utilisé en laboratoire, l'appareil a été mis au point en 1851 par l'ingénieur allemand Heinrich-Daniel Ruhmkorff (1803-1877), perfectionnant la bobine d'induction inventée en 1841 par les physiciens Antoine Masson (1806-1860) et Louis Breguet (1803-1883). Employé par la maison Chevalier, Ruhmkorff s'est établi à son compte en 1855 (vers 1839 ?), au 15 rue Maçons-Sorbonne (actuelle rue Champollion) à Paris. Son atelier a été acheté en 1878 par Jules Carpentier, qui l'a transféré au 20 rue Delambre.
Propriété de l'Etat
Dossier individuel
2011
2011
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00