Machine à découper par poinçon ; machine à emboutir ; machine à estamper
Presse à balancier
Machine à découper par poinçon, à emboutir et à estamper (presse à balancier Douge)
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 1 rue Labbé ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
25056
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon faubourg
Labbé (rue) 1
École professionnelle dite Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
IA25000690
En ville
1
Horlogerie ; enseignement
Fonctions successives ; produit élaboré d'origine minérale (solide en masse, produit semi-fini)
Acier ; fonte de fer
Pouvant découper ou mettre en forme des pièces pour l'horlogerie, la presse à balancier était, les derniers temps, utilisée pour tester des outils de presse (poinçons ou matrices) ou de montage. Elle fait appel à la fonte pour son bâti massif en forme de U renversé et les poids aux extrémités du balancier, et à l'acier pour les autres pièces (vis, coulisseaux, levier du balancier, etc.). Elle repose sur un socle tronconique en fonte, ouvert d'un coté, dont le plateau supérieur est muni d'un rebord.
Dimensions totales : h = 162, la = 111, pr = 56. Dimensions sans le socle : h = 83.
Inscription concernant le fabricant (fondue, en relief, sur partie rapportée) ; inscription concernant le lieu d'exécution (fondue, en relief, sur partie rapportée) ; graduations (gravées, sur l'oeuvre)
Inscriptions en relief sur une plaque vissée sur le bâti : Douge Frères / Mécaniciens / Besançon. Graduations gravée sur la circonférence de l'arbre formant la partie supérieure de la vis : de 0 à 39 avec les chiffres 0, 10, 10 et 30.
Lieu d'exécution : Franche-Comté, 25, Besançon
1ère moitié 20e siècle
La presse a été fabriquée dans la première moitié du 20e siècle par la société Douge Frères. Celle-ci est née en 1881 lorsque Aimable Douge, mécanicien à Voray-sur-l'Ognon (Haute-Saône), ouvre un atelier de construction mécanique à Besançon, au 6 Faubourg Tarragnoz, dans une dépendance du moulin de Tarragnoz (voir ce dossier). Les frères Douge reprennent en 1896 la fonderie Saint-Eve, rue des Frères Mercier, et y transfèrent leur atelier avant de construire place Leclerc une usine dotée d'un cubilot. Une deuxième unité est ouverte dans les années 1920 de l'autre côté de la voie ferrée, avenue de Montrapon et rue Weiss, dédiée à la fabrication de moteurs thermiques puis, après la deuxième guerre mondiale, de tracteurs (marque Messidor). La société disparaît en 1975 mais l'usine de la place Leclerc a peut-être été détruite dès 1962.
Propriété de l'Etat
Dossier individuel
2011
2011
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00