Peinture monumentale
Du choeur
Peintures monumentales du choeur
Auvergne-Rhône-Alpes ; Drôme (26) ; Réauville ; le Village ; église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
26261
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Grignan
Village (le)
Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
IA26000181
En village
Choeur : murs et voûte en plein cintre
Peinture murale
Enduit : peinture à l'huile, polychrome, grisaille
Ces peintures murales à l'huile sont posées sur un enduit au mortier. Elles couvrent la surface du choeur, murs et voûte. La composition symétrique est compartimentée ; elle présente, insérés dans une architecture en trompe-l'oeil en grisaille, des cartouches contenant des peintures polychromes. Certaines parties en grisaille sont exécutées au pochoir.
Vue d'architecture (ville : effet de perspective, en médaillon, ciel, décor d'architecture, pilastre, entablement, fronton) ; représentation d'objet (calice, patène, ciboire, croix latine, encensoir, ostensoir)
Sur un fond d'architecture feinte se détachent des cartouches de différentes formes (rectangulaires horizontaux, chantournés, circulaires et un triangulaire faisant office de fronton), dans lesquels sont représentées des silhouettes de villes antiques, aux édifices à colonnades, à contre-jour et en perspective, à la ligne d'horizon très basse. Le décor s'organise symétriquement sur le mur du fond par rapport à l'arc de la fenêtre centrale, entouré d'une composition de fausse porte à pilastres, entablement et fronton, et sur la voûte de part et d'autre d'une rosace axiale en faux stuc ; les murs latéraux montrent de même des faux stucs, ainsi qu'une fenêtre feinte à gauche, en vis-à-vis de la vraie. Sur le mur du fond, des objets du culte (calice et patène, croix, ostensoir, encensoir et ciboire), occupant la hauteur du cartouche, se superposent à quatre paysages.
H = 600 ; l = 740 ; pr = 400 Hauteur de la voûte au sommet ; longueur du mur et de la voûte ; profondeur de la voûte et largeur des murs latéraux. Dimension des plus grands cartouches : h = 100, la = 60.
Peintures su mur gauche en assez mauvais état ; traces de gouttières dans la voûte.
3e quart 19e siècle
1871
Réalisé en 1871 par deux moines de l'abbaye d'Aiguebelle, les frères Abel et Arsène, ce curieux décor profane recouvre des peintures murales de 1842. Sur le mur du fond, des objets du culte se superposent aux silhouettes de villes antiques peintes dans des cartouches ; ils ont sans doute été ajoutés ultérieurement, pour conférer à l'ensemble un sens religieux.
Propriété de la commune
Iconographie originale, ensemble relativement bien conservé.
À signaler
Dossier individuel
1999
2001
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