Statue
Statuette de l'Enfant Jésus de Prague (n° 28)
Occitanie ; Gard (30) ; Nîmes ; Saint-Charles (boulevard) ; église paroissiale Saint-Charles
30189
Nîmes
Saint-Charles (boulevard)
Église paroissiale Saint-Charles
IA30003001
Peinture ; tissu
Cire : satin ; : peint, toile ; soie
Jésus dont la tête, les épaules, le bas des jambes, les avant-bras sont en cire partiellement peinte, le bassin et les cuisses étant rembourrés d’'un végétal fibreux. Il est habillé d’'une chemise longue fermée en bas par un cordon coulissant, puis d’'une robe qui s'’enfile par devant et finalement d’'une longue cape. Les vêtements sont montés sur une triplure très raide et doublés de toile rose empesée et glacée. Les deux vêtements de dessus sont bordés d'’un galon fabriqué peut-être manuellement et fait de cordonnet et de filé or travaillés en boucles puis reliés par des filés or. Le cordonnet or est peut-être en cuivre. Cette statuette a aussi col et poignets de dentelle.
Fleur
Cyclamen
Hauteur de la robe : h = 44,5 ; hauteur du manteau : h = 43
Phalange disparue
1ère moitié 20e siècle
Il faut remarquer que la statuette ne fait pas partie des objets listés dans l'inventaire de 1906, alors que le Jésus de la crèche, lui, est bien noté. Cyclamen vient d'un mot grec qui signifie couronne ; dans le code amoureux, cette fleur signifie sincérité et durée des sentiments ; cette fleur, elle-même très belle, souligne la beauté de l’'être aimé. L’église catholique y voyait le symbole du coeœur de Marie saignant sur la terre. Jésus de Prague serait une statue sculptée sur ordre de Jésus par un moine ; après maintes tribulations, Polyxène de Pernstein, princesse Lobkowicz l’'offre aux carmélites de Prague en 1628. Elle est considérée comme miraculeuse. Le Jésus a un globe (trop gros) à croix latine de bois peint en gris qui devait reposer sur main et il bénissait de la main droite.Les Carmélites sont les fournisseurs attitrés de ces pièces ; Carmélites d'Avignon ? Les visitandines se fournissaient aussi chez les Carmélites, mais Gérard Picaud, conservateur du musée de la Visitation de Moulins, affirme que les visitandines de Sorgues pouvaient faire des cires. Les Visitandines de Tarascon avaient une garde-robe pour leur Jésus de Prague. La technique de galon est comparable à celle utilisée pour l’encadrement oval du reliquaire inv. 01.19.30 de Moulins, provenant de Sorgues (Vaucluse).
Dossier individuel
2010
2011