Tableau
Tableau et son cadre : saint Charles faisant communier les pestiférés
Occitanie ; Gard (30) ; Nîmes ; Gambetta (Boulevard) ; église paroissiale Saint-Charles
30189
Nîmes
Gambetta (Boulevard)
Église paroissiale Saint-Charles
IA30003001
Choeur, dans l'axe
Peinture
(rectangulaire vertical)
Lin : toile, peinture à l'huile
Manifestation de la bonté de saint Charles pendant la peste qui a sévi à Milan en 1576-1577. A l'entrée de sa demeure (?), l'archevêque de Milan, Charles Borromée, vient communier lui-même les malades de la peste. Il est accompagné d'acolytes portant la croix de procession et des cierges allumés. A l'arrière-plan, est figurée la cathédrale de la Nativité de la Vierge Marie de Milan, dit il Duomo di Milano, Cependant, c'est la cathédrale de 1776 qui est représentée, et non celle de saint Charles, qui ne l'a pas connue en cet état. En bas à droite, armoiries avec deux croix et une coquille, le tout d'argent sur fond d'azur. Il ne s'agit pas des armoiries de Charles Borromée.Saint Charles porte soutane et mozette rouge de cardinal, le rochet, et une étole pour administrer les sacrements.La déformation de la toile et les brillances du vernis empêchent de bien voir les armoiriesLe cadre est légèrement cintré sur une largeur ; il est sculpté de perles tout autour, de deux larges feuilles en partie supérieure.
Saint Charles Borromée ; saint Charles Borromée et les pestiférés de Milan
Hauteur : 370 ; largeur : 263 (non vérifiées)
Bon état
La toile a cependant tendance à se détendre.
Armoiries
4e quart 18e siècle
1776
Le tableau fut commandé à Rome au peintre flamand A. de Muynck. D'après le Dictionnaire Bénézit, Andreas Peter Victor van Muynck est né à Bruges en 1737 et mort à Rome en 1813. Elève de M. de Visch, il se rend à Paris en 1763 avant de s'établir à Rome. Il y a été directeur de l'hôpital hollandais.L'intermédiaire agissant à Rome pour l'évêque de Nîmes, Mgr de Becdelièvre, est l'abbé Gabriel, vicaire général d'Albi. Le peintre reçoit son paiement le 28 avril 1776, alors que le tableau roulé est parti par bateau pour Marseille. Il reçoit 1000 livres pour cela. A Marseille, c'est un certain de Lisle qui se charge de mettre la peinture, envoyée sous couvert du consul de France à Rome, Mr Digne, dans une voiture qui va à Nîmes. Le vicomte de Cambis, d'Orsan, a également un rôle dans l'affaire, mais on ne sait lequel. Peut-être est-ce lui qui a trouvé le peintre ?A partir du moment où le tableau est à Nîmes, c'est l'architecte Rollin qui assure le suivi des opérations et dessine le cadre. Il le fait réaliser par Adam Hauvert, menuisier, le 13 mai, pour soixante livres. Le 24 juillet, Jacques Marin, doreur, s'engage faire la dorure. Le tableau est en place pour la bénédiction de l'église, le 23 novembre 1776 (AD 30, G 1246).
Propriété de la commune
1982/12/30 : classé au titre objet
Dossier individuel
2022
2022