tableau : Transverbération de sainte Thérèse d'Avila

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : Transverbération de sainte Thérèse d'Avila

Localisation

Occitanie ; Gard (30) ; Nîmes ; Gambetta (Boulevard) ; église paroissiale Saint-Charles

Numéro INSEE de la commune

30189

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Nîmes

Adresse de l'édifice

Gambetta (Boulevard)

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Charles

Référence Mérimée de l'édifice

IA30003001

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Côté gauche de la chapelle saint Roch

Catégorie technique

Peinture

Structure et typologie

(rectangulaire vertical)

Matériaux et techniques d'interventions

Lin : peinture à l'huile ; bois : bois taillé

Description matérielle

Peinture sur toile et son cadre. La carmélite - robe de bure, manteau blanc, voile noir - défaille à genoux, en pleine exaltation mystique. L'ange décrit dans son ouvrage apparaît juste derrière elle.

Indexation iconographique normalisée

Transverbération du coeur de sainte Thérèse d'Avila ; saint Gabriel

Dimensions normalisées

Hauteur : 193 ; largeur : 108. Mesures non vérifiées.

État de conservation (normalisé)

Mauvais état

Précisions sur l'état de conservation

Grand accroc en partie haute ; tableau très sombre et qui semble attaqué par des micro-organismes (petites taches sur le blanc)

Siècle de création

19e siècle

Description historique

Sainte Thérèse d'Avila a été canonisée le 12 mars 1622, en même temps que François Xavier, qui lui fait face dans la chapelle. Dans le Livre de la vie, elle raconte une vision qu'elle aurait eu 1560 : "" J'apercevais près de moi, du côté gauche, un ange sous une forme corporelle. [...] il n'était point grand, mais petit et très beau ; à son visage enflammé, on reconnaissait un de ces esprits d'une très haute hiérarchie, qui semblent n'être que flamme et amour. [...] Je voyais dans les mains de cet ange un long dard qui était d'or, et dont la pointe en fer avait à l'extrémité un peu de feu. De temps en temps il le plongeait, me semblait-il, au travers de mon cœur, et l'enfonçait jusqu'aux entrailles ; en le retirant, il paraissait me les emporter avec ce dard, et me laissait tout, embrasée d'amour de Dieu."Le curé Guiméty a financé en 1852-1854 les boiseries de la chapelle, dessinées par Cordet, commis de M. Révoil, et réalisées par Jacques Bord, qui reconnaît paiement final le 19 mars 1853. Les peintures sont d'Auguste Pinède, soldées le 22 avril 1854.A propos des tableaux, aucune mention d'archives n'a été trouvée.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

1981/12/31 : inscrit au titre objet

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2022

Date de rédaction de la notice

2022