Tour d'autel
Du maître-autel
Tour d'autel du maître-autel : Saint Allyre, Saint Hippolyte et Saint Etienne
Occitanie ; 31 ; Castelnau-d'Estrétefonds ; église paroissiale Saint-Martin
31118
Haute-Garonne
Fronton
Église paroissiale Saint-Martin
IA31010003
En village
Sacristie
Tissu ; broderie
Surface (polylobé)
Tissu façonné, brodé, application sur textile : métal, toile, peint (polychrome)
Le tour d'autel du maître-autel est constitué d'une bande frangée de 'drap d'or' à lambrequins, brodée, avec des applications de paillettes de métal et d'éléments de toiles peintes pour les portraits, les bras et les mains des personnages représentés.
Figure (femme : agenouillé, saint Allyre, saint Hippolyte le soldat : en pied, casque, palme, couronne, martyre, saint Etienne diacre, femme : voile, couronne, coeur) ; figure biblique (ange, en pied, encensoir) ; ornement à forme végétale (fleur, vigne : feuille)
Au centre de la composition, une femme agenouillée vénère une croix à demi voilée par une draperie. Huit scènes sont brodées symétriquement de part et d'autre de cette figure : saint Allyre évêque, une femme voilée agenouillée devant une tombe, un ange couronnant une colonne funéraire, un ange volant couronnant saint Hippolyte, soldat romain tenant la palme du martyr, un ange encensant une urne funéraire à demi voilée, une femme voilée et couronnée, debout, offrant son coeur et saint Etienne diacre.
L = 360 ; Dimensions totales de l'oeuvre. Dimensions d'un lambrequin, sans les franges : h = 34
Des éléments de toile peinte sont décousus.
Date (sur l'oeuvre, brodée) ; inscription concernant l'iconographie (sur l'oeuvre, brodée, français)
Cambolas (donateur)
4e quart 19e siècle
La longueur de cette bande de drap d'or correspond à la largeur du maître-autel, avec de petits retours de tissu aux angles. Cette pièce, trop longue pour être l'un des pans du dais de procession, semble être un tour d'autel brodé spécifiquement pour le maître-autel. Elle a sans doute été réalisée par la châtelaine Francisca-Léopoldina de Souza de Rezende, entre la mort de son mari Hippolyte le 29 avril 1879 (date portée), et sa propre mort au Brésil en 1900. Son origine étrangère expliquerait les nombreuses fautes d'orthographe des inscriptions. Les scènes représentées symbolisent des évènements familiaux, mariage et décès, datés par les inscriptions, avec les saints patrons de sa famille figurés également par les statues du décor de choeur et les vitraux de l'église. La même brodeuse est à l'origine des tentures de catafalque conservées dans l'église.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
1999
2000
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