Chasuble ; étole de clerc ; manipule ; pale ; voile de calice
Ensemble d'une chasuble, d'une étole, d'un manipule, d'un pale et d'un voile de calice
Occitanie ; 31 ; Castelnau-d'Estrétefonds ; Eglise (rue de l') ; église paroissiale Saint-Martin
31118
Haute-Garonne
Fronton
Eglise (rue de l')
Église paroissiale Saint-Martin
IA31010003
En village
Sacristie
Tissu
Soie (en plusieurs éléments, beige, polychrome) ; tissu façonné : rose ; fil métal : argent ; argent : doré
La chasuble, de forme romaine, est constituée de plusieurs éléments assemblés. Le dos comporte trois divisions verticales : deux lés de soie cousus symétriquement par rapport à un pièce de tissu centrale. Les soierie présentent deux liserés polychromes sur un fond en satin, un décor de rivières de dentelles en gros de Tours et des fils d' argent dorés. Les passementeries sont dorées. La chasuble est doublée de bougran rose, glacé et frappé, à effets moirés (moire musique, à oeil). Le tissage est irrégulier et laisse apparaître de nombreuses erreurs, en particulier une grosse découpure. L' étole et le manipule sont frangés.
Ornement à forme végétale (fleur, bouquet, fleurette, raisin : grappe) ; dentelle
La chasuble est ornée de bouquets architecturés de fleurs, de grappes de vigne et de plumets au naturel, en rameaux épineux sinueux, sur un fond de rivières de dentelle.
H = 1065 ; la = 680 Dimensions du dos de la chasuble. Dimensions du voile de calice : la = 54,6, h = 52,2. Dimensions du rapport de dessin : h = 44
Altérations
Le satin de la chasuble présente des traces d' usure. De nombreuses reprises et déchirures sont visibles sur le devant de la chasuble et sur l' étole.
Étiquette d' exposition : III 6, MUSEES DE TOULOUSE.
Rhône-Alpes, 69, Lyon (?)
2e quart 18e siècle
L'ornement liturgique a été réalisé dans un tissu civil découpé et remonté, sans doute une robe offerte par les châtelains voisins. Son décor particulièrement riche est dans un style de transition, avec la rigueur architecturée de bouquets et de plumets encore en vigueur au 17e siècle, et le traitement des petits oeillets, pivoines et feuillages au naturel, propres au style Louis XV. D'après Christine Aribaud (exposition Soieries en Sacristie, Toulouse, 1998-1999), cette étoffe pourrait avoir été tissée à Lyon, vers 1730.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
1999
2000
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