Tableau
Tableau : Portrait d'Antoine Dumay
Occitanie ; 31 ; Toulouse ; Jules-Guesde (allées) 37
31555
Toulouse
Busca (quartier)
Jules-Guesde (allées) 37
Salle des Thèses, mur du fond, paroi de droite, tableau du bas à droite
Peinture
Rectangulaire vertical
Toile (support) : peinture à l'huile
Peinture à l'huile sur toile épaisse demi-armure, de forme rectangulaire. Le châssis plat est renforcé d'écharpes très rustiques ; fragments de lanières de cuir. Traces préparation blanche au revers
Portrait : homme, en buste, de trois-quarts ; couvre-chef
Portrait d'Antoine Dumay en buste de trois-quarts avec sa coiffe. Un bandeau en bas de la toile porte le détail de sa carrière.
H = 73 cm ; la = 59 cm (dimensions hors cadre) ; h = 80,5 cm ; la = 68 cm (dimensions avec cadre)
Bon état
Soulèvements généralisés, nombreuses petites lacunes de couche picturale, nombreux repeints altérés, vernis épais jaunis fortement chancis, coulures de vernis et encrassement
Inscription donnant l'identité du modèle (peint, sur l'oeuvre) ; inscription (manuscrit, sur partie rapportér)
Inscription (peinte dans la partie basse de la toile) : Antonius Dumay in medicina regens elec/tus 9e die menses sept 1588 vir capitolinus/anno 1601 obiit mense martio anni 1611.
4e quart 18e siècle
1776
Portrait d'Antoine Dumay (1550 - 1611) qui obtient son baccalauréat de médecine en 1569 après des études à Montpellier (Mendes, 2014, p. 26) Antoine Dumay s’installe à Toulouse et épouse en 1575 Jeanne de Cayla, avec qui il a quatre enfants dont Antoine II Dumay qui devint docteur et avocat, puis capitoul en 1601. Force est de constater que la légende du portrait attribue faussement au père cette fonction. Vers 1586, Antoine Dumay devient d’abord conseiller de la reine Marguerite de Valois, épouse d’Henri IV puis, peu après être devenu docteur-régent, En 1588, il est nommé Professeur à la chaire d’Hygiène et thérapeutique, succédant à Auger Ferrier. L'année suivante, il devent « conseiller et premier médecin » de sa Marguerite de Valois qui passe plus de vingt années, en résidence forcée au château d’Usson, en Auvergne. On lui doit la construction de l'hôtel Dumay. Ce portrait, daté sans certitude de 1776, appartient à la première collection des toiles dites "des illustres" de la faculté de médecine et pourrait avoir été peint suite au legs de M. d'Aubons,
Propriété d'un établissement public
2010/12/06 : inscrit au titre objet
Sous-dossier
Vingt tableaux : première collection de portraits des professeurs de la faculté de Médecine
IM31002844
2000
2020
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