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Plateforme ouverte du patrimoine

le mobilier de l'église paroissiale de Beauchalot

Désignation

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale de Beauchalot

Localisation

Localisation

Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Beauchalot ; église paroissiale Notre-Dame de la Nativité

Numéro INSEE de la commune

31050

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Haute-Garonne

Nom de l'édifice

Église paroissiale Notre-Dame de la Nativité

Référence Mérimée de l'édifice

IA31011231

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Description

Indexation iconographique normalisée

Saint Jude Enfant Jésus : Prague, en pied, de face, globe, couronne Vierge de Pitié ; saint Joseph ; Vierge ; Sacré-Coeur

Historique

Siècle de création

19e siècle ; 20e siècle

Description historique

L’ensemble du mobilier de l’église et de la sacristie a été recensé. Il date pour l’essentiel de la seconde moitié du 19e siècle et semble correspondre avec la reconstruction de l’église réalisée après 1847 par l’architecte Estupuy, établi à Saint-Gaudens. Le maître autel en maçonnerie, aujourd’hui avancé est acheté par la municipalité en 1856. Une paroissienne, Raymonde Molle fit don de 300 francs pour son acquisition estimée à 870 francs . Les vitraux sont installés en 1863 par le peintre-verrier toulousain Dominique Rigaud et l’on note que plusieurs des fabricants sont connus. Il y a quelques toulousains comme le « statuaire » Giscard qui signe la statue de Jeanne d’arc ou la Vierge de Pitié, le marbrier Barrau qui réalise l’autel dédié à saint Joseph ou l’orfèvre Louis III Samson. Le fabricant de statues Prat signe aussi la statue de saint Jude et l’éditeur Privat un graduel romain de 1859. De même un vêtement liturgique, daté des années 1890, porte l’étiquette du chasublier Monna. On peut également repérer des fabricants lyonnais vendus sur catalogues comme Frédéric Vermare pour la statue du saint curé d’Ars ou les orfèvres Maurice Fabre et Jean Joseph Villard pour un ciboire en métal doré (IM31003273), daté de la première moitié du XXe siècle. On repère également quelques parisiens comme l’orfèvre Antoine Jolivet, auteur de l’ostensoir à l’effigie des apôtres, les éditeurs et graveurs Pintard, Jean Pierre, Goupil & Cie pour la gravure de la séparation des apôtres (IM31003284) ou encore l’éditeur Tremblay qui imprime le canon d’autel (IM31003285). On remarque aussi quelques normands : Dumont et Lelièvre, fabricant d'harmonium ou tourangeaux comme l’imprimeur Mame. Un vase d’autel est également signé du faïencier lillois Denis De Bruyn. L’enquête de terrain a permis de repérer plusieurs donateurs : Marguerite Cadeilhac pour l’autel dédié à la Vierge, Sériette Benoit pour un vitrail, Germaine Sarraute pour les toiles peinte représentant les anges (IM31003269) ou Raymonde Molle pour l’achat du maître-autel en 1856. Toutefois l’accès aux archives du diocèse n’ayant pu être réalisé, l’accès aux registres de la fabrique s’est avéré impossible et le détail des achats de la fabrique n’a pu être précisé. Si l’on connaît assez bien l’état de l’ameublement de l’église après sa reconstruction, il est plus difficile de comprendre l’état antérieur. Ainsi, deux fragments lapidaires : une colonne torse et une base de chapiteau (IM31003299), datables de la fin du Moyen Age pourraient provenir de l’ancien édifice bien que la tradition explique qu’ils pourraient être issus de l’abbaye de Bonnefont voisine. De façon plus certaine, plusieurs objets appartiennent au décor de l’ancienne église. Un tabernacle en bois sculpté et polychrome encore conservé dans la sacristie (IM31003276), qui peut être daté de la seconde moitié du XVIIe siècle, est contemporain d’une statuette de la Vierge à l’Enfant en bois polychrome (IM31003277). Ils sont tous deux des éléments d’un d’un maître autel qui a été remplacé par l’actuel. La toile peinte par Jean-Baptiste Smets en 1749 et conservée dans la sacristie (IM31003309) a sans doute orné ce retable avant son démantèlement mais il est curieux qu’elle ne soit pas mentionnée dans l’inventaire de 1905 . De la fin du XVIIIe siècle datent aussi la statue de la Vierge à l’Enfant (IM31003303), placée sur l’autel de la Vierge, la croix de procession (IM31003310) aujourd’hui installée derrière le maître autel et le coffre présent dans la chapelle latérale qui est le socle d’un ancien pupitre. On peut également envisager que la toile représentant Agar et Ismael dans le désert (IM31003279) appartient à cette période. Plusieurs ornements liturgiques sont aussi datables de l’Ancien Régime même s’ils furent réparés jusqu’à récemment . La lecture de l’inventaire réalisé en 1905 permet de comprendre que ce sont les vêtements sacerdotaux qui ont le plus souffert des épreuves du temps. Il manque aujourd’hui au moins 3 chapes (une en drap d’or et deux en ivoire), un ornement en drap d’argent, deux ornements blancs, deux draps mortuaires et un ornement noir, une bannière rouge et plusieurs aubes et les soutanes rouges qui servaient aux enfants de chœur. N’ont pas été retrouvés les bouquets artificiels qui fleurissaient les 3 autels, les chandeliers et la croix d’autel en bois doré qui ornaient l’autel dédié à la Vierge, le corbillard, le brancard mortuaire et les chandeliers en verre. Les girandoles et le lustre suspendu au sanctuaire ont été remisés dans la sacristie . Il manque aussi quelques statues : une statue du Sacré-Cœur, une statue de Vierge et une effigie de saint Joseph. Le ciel de la chaire à prêcher, signalé en 2000 n’a pas été retrouvé non plus. Il en est de même pour plusieurs documents graphiques.Une partie du mobilier en laiton et cuivre repéré en 2000 a été remisé en particulier les luminaires en métal doré et girandoles qui entouraient le maître autel. Un ensemble est entreposé dans le grand placard construit dans l’avant-sacristie. Il en est de même pour une partie de la table de communion et des vases, entreposés dans l’annexe. Le clocher abrite encore le mécanisme de l’horloge commandée en 1893, pour 1.420 francs, à Louis Lartigue, horloger à Saint-Gaudens.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune ; propriété d'une association cultuelle

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Confessionnal ; statue ; chandelier d'autel ; estampe ; console ; plaque commémorative ; clôture de choeur ; chaire à prêcher ; devant d'autel ; harmonium ; siège de célébrant ; autel ; gradin d'autel ; tabernacle ; livre ; estampe ; pupitre d'autel ; croix d'autel ; vase d'autel ; plateau à burettes ; sonnette d'autel ; devant d'autel ; conopée ; mécanisme d'horloge

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2021

Date de rédaction de la notice

2021

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

le mobilier de l'église paroissiale de Beauchalot
le mobilier de l'église paroissiale de Beauchalot
(c) Inventaire général Région Occitanie
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