Retable
Retable architecturé à niche et à ailes
2 retables architecturés à niche et à ailes
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Baume-les-Messieurs
39041
Voiteur
En village
8e travée des bas-côtés ; sur les autels secondaires de la Vierge (nord) ert de sainte Madeleine (sud)
Menuiserie
Haut ; à niche ; ailes ; colonne (2)
Bois : peint, polychrome, faux marbre, doré, placage
Ces deux retables hauts architecturés à ailes reposent sur un gradin à deux degrés dont ils sont solidaires. La partie centrale de chaque retable forme un avant-corps dans lequel est ménagée une niche qui abrite la statue de la sainte à laquelle chaque autel est consacré (une Vierge à l'Enfant au nord ; une sainte Madeleine au sud, toutes deux en calcaire et datant du 15e siècle). Les ailes des retables accueillent des panneaux peints du début du 17e siècle : l'Assomption (à gauche) et la Présentation au Temple (à droite) pour le retable nord ; le Repas chez Simon (à gauche) et l'Apparition du Christ à sainte Madeleine (à droite) pour le retable sud. Les niches sont soutenues par des colonnes adossées ; tout comme les ailes, elles comportent un entablement, une corniche et sont surmontées d'un fronton de forme variable. Bien que s'inspirant d'un même vocabulaire ornemental, le traitement décoratif entre les deux retables diffère en de très nombreux points de détail. La gamme chromatique est identique : faux marbre veiné jaune (gradins), faux marbre veiné rose (corniche, architrave), faux marbre veiné bleu (piédroits des niches, médaillons). Les motifs ornementaux (volutes, végétaux...) sont dorés.
Retable nord : h = 310 ; la = 267 ; pr = 67 ; retable sud : h = 290 ; la = 254 ; pr = 64.
Le retable nord, restauré en 1973, est en bon état (réfection des gradins et des faux marbres). En revanche, celui du sud est en mauvais état : planches disjointes, peinture écaillée, disparition des amortissements et de certains éléments de décoration plaqués.
Watteville Jean de (commanditaire)
2e moitié 17e siècle
Lorsque Jean de Watteville, abbé de Baume-les-Messieurs (1659-1702), fit détruire le jubé médiéval, il en conserva quelques éléments du décor et du mobilier dont les statues des saintes Vierge et Madeleine, les autels qu'elles surmontaient et les panneaux peints les accompagnant. Il les fit placer dans ces deux retables "de menuiserie dorée en plusieurs endroits", construits à ses frais (Archives départementales du Doubs, 2 H 6 (1702), f°7v°-8r°).
Propriété de la commune
Sous-dossier
Jubé
IM39001935
1973
2006
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10