Tombeau
D'Alix de Thoire-Villars
Tombeau d'Alix de Thoire-Villars
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Baume-les-Messieurs ; abbaye Saint-Pierre, église paroissiale Saint-Pierre
39041
Anciennement région de : Franche-Comté
Voiteur
Voiteur
Abbaye Saint-Pierre, église paroissiale Saint-Pierre
IA00015389 ; PA00101814
En village
Chapelle au nord de la 1ère travée de choeur
Sculpture
Calcaire ; décor en ronde-bosse ; décor en haut-relief
Le tombeau est constitué d'un coffre orné de pleurants et d'une dalle supportant un gisant en ronde-bosse. L'épitaphe est gravée sur l'un des bords de la dalle. Il a été conçu pour être placé dans un angle car deux faces ne sont pas sculptées. Quant à celles ayant reçu une décoration, le petit côté présente deux écus armoriés enfermés dans des quadrilobes à redents et sur le long côté, quatre pleurants masculins alternent avec quatre pleurants féminins. Chaque figure, dont l'âge et l'attitude varient, est abritée sous une large arcade aveugle en accolade surmontée d'une arcature. Leurs divers vêtements sont ceux de nobles laïques. Le gisant est placé sous une arcade identique à celles des pleurants du coffre mais agrémentée de feuillages vigoureux vers lesquelles se promène un escargot. Deux statues, aujourd'hui disparues, étaient fixées de part et d'autre de sa tête. Le corps de la défunte est vêtu d'un long surcot clos à manches longues pourvues de coudières, recouvrant ses pieds en appui sur un chien.
L = 273 ; la = 108 ; h = 98
Oeuvre mutilée ; oeuvre restaurée
Le tombeau a été mutilé lors de la Révolution. Ont disparu : les statues à proximité de la tête du gisant, les bras du gisant, sa tête et son cou (réalisés dans un bloc indépendant du corps), la tête du chien. Trois pleurants furent décapités. Au cours du 19e siècle, les mains, la tête du troisième pleurant et le livre tenu par le huitième ont été brisés. Le tombeau fut restauré pendant la campagne 1875-1888 : décapage, rejointoiement, réfection de la base, réparations au ciment métallique.
Armoiries ; épitaphe (incomplète)
Sur le petit côté du coffre, on voit à gauche les armes mi-parti de Vienne et de Thoire-Villars (à gauche) et à droite, celui de Thoire-Villars. Vienne : de gueules à l'aigle éployé d'or, armé et membré d'azur ; Thoire-Villars : bandé d'or et de gueules de six pièces. Les armoiries mi-parti précèdent également l'épitaphe gravée sur un seul des longs côtés de la dalle : CY GIT ALIS DE VILLARS DAME DE SAINTE CROIS ET DE SALIERES FEMME FUT MESSIRE HUGUE DE VIANE SIRE DES DIS LIEUS QUE TRESPASSA L'AN MIL CCCC ET [...].
1er quart 15e siècle
Alix de Thoire-Villars était la cousine d'Amé de Chalon, abbé de Baume-les-Messieurs (1389-1431). Vers 1372-1378, elle épousa en secondes noces Hugues de Vienne-Antigny, seigneur de Sainte-Croix et de Sellières avec lequel elle formait l'un des couples les plus en vue de la cour des ducs-comtes de Bourgogne. La date de sa mort ne figure pas sur son tombeau mais un document du milieu du 17e siècle indique qu'elle serait décédée en 1412.
Propriété de la commune
1862 : classé au titre immeuble
Dossier individuel
1973
2006
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10