Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Louis
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Uza ; église paroissiale Saint-Louis
40322
Castets
Église paroissiale Saint-Louis
IA40001336
En village
Le mobilier et le décor actuels de l'église d'Uza forment un ensemble homogène, mis en place au cours des années qui suivirent l'achèvement de l'édifice aux frais de la famille de Lur-Saluces, propriétaire du château et des forges d'Uza. L'église, dédiée à saint Louis IX, sans doute en raison des convictions royalistes de ses commanditaires, ne fut pas, en raison de son statut d'édifice privé, inventoriée en 1906 après la loi de Séparation. Elle a été cédée avec son contenu par les Lur-Saluces à la commune d'Uza en 1989. L'aménagement intérieur commença probablement par le choeur, avec la pose des verrières par le Toulousain Louis Bordieu en 1868-1869, l'achat du maître-autel et peut-être la réalisation de la décoration murale (scènes de la vie de saint Louis). En 1881, le curé Théron offrit, pour compléter le décor de l'arc-triomphal, deux châsses abritant des reliques des saints patrons des fondateurs. Le reste de la vitrerie fut mis en place après 1882, date du mariage d'Eugène de Lur-Saluces et d'Anne de Mac-Mahon : les verrières de la nef représentent les saints protecteurs de plusieurs membres de la famille. La décoration des deux chapelles latérales intervint un peu plus tard avec la pose d'une verrière au sud par le Bordelais G.-P. Dagrant en 1889 et l'exécution l'année suivante de peintures murales par un autre Bordelais, le peintre Vincent. Celles-ci, dédiées à l'évocation du pèlerinage voisin de Notre-Dame de Contis, étaient destinées à mettre en valeur les trois statues (Vierge à l'Enfant, sainte Anne, sainte Madeleine) du 16e siècle vénérées à Contis jusqu'en 1855, date de la destruction de la chapelle, et déposées par la suite à Uza. La famille Lur-Saluces pourvut également à l'acquisition des objets nécessaires au culte, principalement auprès de l'orfèvre parisien Chertier, auteur des anges lampadophores du maître-autel. Celui-ci fournit en 1870 l'ensemble calice et patène offert à l'occasion du mariage du marquis Amédée avec Mélanie de Clermont-Tonnerre, ainsi qu'un ciboire et un ensemble burettes et plateau (ces derniers volés dans les années 1980). La réduction de la statue de Notre-Dame d'Aquitaine, exécutée d'après le modèle monumental du même Chertier (1863, Bordeaux, tour Pey-Berland), a sans doute été acquise à la même époque.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Clef de voûte (6) ; verrières (12) ; autel ; gradins d'autel (2) ; tabernacle ; confessionnal ; fonts baptismaux ; bénitiers (2) ; clôtures de chapelle (2) ; clôture de choeur ; clôture des fonts baptismaux ; banc d'oeuvre ; meuble de sacristie ; chandelier pascal ; luminaires d'applique d'église (2) ; lustre d'église ; bouquets d'autel (12) ; canons d'autel (6) ; chandeliers d'autel (8) ; croix d'autel (2) ; pupitres d'autel (2) ; vases d'autel (6) ; ciboire ; thabor ; ampoule à saint chrême ; tronc à quêter ; bannières de procession (2) ; croix de procession ; lanterne de procession ; baiser de paix ; chemin de croix ; croix ; ex-voto (18) ; chandeliers d'église (11) ; pale ; drap mortuaire ; chapes (5) ; dalmatiques (2) ; ornements (11) ; étoles (4) ; manipules (2) ; chaises (2) ; piédestal ; dais d'architecture ; chandeliers(2) ; groupe sculpté ; statues (2) ; tableau ; estampe ; livre ; cloche ; harmoniums (2)
1994
2005
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