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Plateforme ouverte du patrimoine

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Martin

Désignation

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Martin

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Lévignacq ; église paroissiale Saint-Martin

Numéro INSEE de la commune

40154

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Castets

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Martin

Référence Mérimée de l'édifice

IA40001328

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Description historique

Peu connu avant le début du 18e siècle, le décor ancien de l'église de Lévignacq n'est plus représenté dans l'édifice actuel que par les peintures de la voûte du choeur (2e moitié du 15e siècle), redécouvertes en 1845, qui illustrent en un cycle de grande ampleur l'Enfance et la Passion du Christ, ainsi que le Jugement dernier. Malgré des travaux d'aménagement, liés en particulier à l'établissement des confréries de l'Assomption, de saint Jacques et de saint Roch par le cardinal de Sourdis (1622-1626), l'église reste encore dans un état de dénuement alarmant jusqu'à une date avancée du 17e siècle : en 1626, le procès-verbal d'une visite pastorale mentionne 'l'image de saint Martin mutilée, les ornements (...) en très petit nombre et la plupart déchirés', suite probable du vandalisme huguenot favorisé par la maison d'Albret dans le pays de Born. Les projets d'agrandissement et d'ameublement de l'église par le curé Pierre de Labèque (1629-1645) ne sont réalisés qu'au début du 18e siècle sous le ministère de Martin Rousselet (1702-1731) : l'édifice reçoit alors un important décor peint et sculpté, confié aux peintres Jacques Fautier (1713-1715) et Léger (1721), ainsi qu'aux sculpteurs dacquois Descombes, Giraud et Monbalon, auteurs du décor du choeur en 1710 (retable), 1731 (autel) et 1742 (tabernacle). La plus grande partie de cet ensemble est conservé, à l'exception de plusieurs tableaux des chapelles de la Vierge et de saint Jacques, des nombreuses statues (les saints Paul, Martin, Jean l'Evangéliste, Jean-Baptiste, Pierre, André, Joseph) qui ornaient autrefois le choeur et des bas-reliefs (Arrestation du Christ, saint Michel terrassant le démon, Jugement du Christ, Flagellation, Descente de croix) qui occupaient l'espace entre les pilastres de la nef. Le décor est complété au 19e siècle avec les verrières du Condomois Goussard (vers 1860-1870), tandis que les peintures plafonnantes des 15e et 18e siècles, masquées en 1793, sont redécouvertes en 1844-1845. L'ensemble a été entièrement restauré au cours des années 1980, à l'exception de la chaire à prêcher, déposée puis détruite après 1988.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Tabernacle ; confessionnaux (2) ; bénitier ; clôture ; clôture des fonts baptismaux ; chasublier ; chandeliers funéraires (6) ; lustres d'église (3) ; canons d'autel (6) ; chandeliers d'autel (12) ; croix d'autel (3) ; pupitre d'autel ; sonnette d'autel ; bassins à burettes (3) ; burettes (5) ; calices (2) ; ciboires (2) ; ostensoir ; patènes (2) ; thabor ; navettes à encens (2) ; seaux à eau bénite (2) ; bannières de procession (6) ; croix de procession (2) ; lanternes de procession (2) ; ombrellino de procession ; chemin de croix ; croix (2) ; chandeliers d'église (7) ; chapes (3) ; dalmatiques (4) ; ornements (7) ; voiles huméraux (2) ; chandeliers (4) ; statues (8) ; livre ; harmonium

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1994

Date de rédaction de la notice

2005

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37