le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Pissos ; église paroissiale Saint-Pierre

Numéro INSEE de la commune

40227

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pissos

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Pierre

Référence Mérimée de l'édifice

IA40001343

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Description historique

Le mobilier et le décor de l'ancienne église Saint-Pierre ne sont connus que par de rares mentions d'archives et des procès-verbaux de visites pastorales, tel celui de Mgr Lannéluc, qui déplore en 1844 la vétusté de nombreux éléments du mobilier et le caractère indécent de quelques autres, comme la statue placée au dorsal de la chaire ou le baldaquin couvrant le crucifix placé en face de celle-ci. Les années suivantes voient l'érection du maître-autel restauré en autel privilégié (1845), l'érection d'un chemin de croix (1846) et la réalisation d'une nouvelle 'piscine baptismale' (1851). Presque aucun de ces meubles ne fut conservé dans la nouvelle église édifiée en 1900, à l'exception des fonts, de deux confessionnaux néoclassiques, d'une paire de chandeliers de choeur de style rocaille et d'un tableau ('Sainte Madeleine') offert en 1864. L'essentiel du décor actuel est installé l'année même de la reconstruction ou peu après : le fabricant Moncassin de Toulouse fournit en 1900 le maître-autel et sans doute les autels latéraux, et le sculpteur Vincens fils, également toulousain, la chaire à prêcher en 1902 ; dans le même temps, la vitrerie est installée par le Bordelais G.-P. Dagrant, tandis que le peintre montois Henri Tayan décore à la détrempe les chapelles du Sacré-Coeur et de la Vierge. Le dernier aménagement intervient en 1942 avec la mise en place d'un grand orgue par la maison Pleyel, dont la partie instrumentale est complété par un buffet moderne en 1982. La sacristie conserve en outre un important ensemble d'orfèvrerie du 19e siècle, de provenance parisienne (P.-H. Favier, Martin et Dejean, Jamain et Chevron) et lyonnaise (Favier frères, Mémery et Balage). Les ornements liturgiques fournis par les maisons Candelon de Dax et Ballias de Bordeaux, respectivement en 1883 et 1901, semblent en revanche avoir disparu.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Lambris de demi-revêtement ; tableaux commémoratifs des morts (2) ; verrières (10) ; fonts baptismaux ; clôtures d'autel (2) ; clôture de choeur ; clôture des fonts baptismaux ; fauteuil de célébrant ; tabourets de célébrant (2) ; meuble de sacristie ; couronnes de lumières (2) ; chandeliers d'autel (6) ; croix d'autel (2) ; pupitre-thabor ; ciboires (2) ; patènes (2) ; bannière de procession ; croix de procession ; chandeliers d'église (2) ; garniture de dais de procession ; chapes (6) ; dalmatiques (2) ; chandeliers (5) ; vases décoratifs(2) ; groupes sculptés (2) ; statues (8) ; harmonium

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Date de rédaction de la notice

2007

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37