Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Jean-l'Evangéliste
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Lencouacq ; église paroissiale Saint-Jean-l'Evangéliste
40149
Roquefort
Église paroissiale Saint-Jean-l'Evangéliste
IA40001461
En village
L'église a conservé une partie du mobilier installé après sa reconstruction dans les années 1770-1780 : tambour de porte, chaire, bénitier en stuc, statues en bois polychrome des saints protecteurs de la paroisse (Loup, Jean l'Evangéliste, Michel), etc. Le décor du choeur a cependant été remanié à plusieurs reprises : en 1785, le menuisier Flocher de Roquefort exécute pour 180 francs un tombeau d'autel 'peint couleur de marbre', remplacé en 1831 par un nouveau meuble en marbre, puis remis en place avant 1887, avant d'être définitivement écarté (et sans doute détruit) à la fin du 19e siècle au profit de l'autel actuel en brèche rouge. Le grand baldaquin qui le surmonte, sans doute datable de l'extrême fin du 18e siècle, proviendrait, selon la tradition locale, de la cathédrale de Bazas et aurait été offert 'par une bienfaitrice', peut-être Mme Descorne, héritière des Lescalle, principale famille de notables de Lencouacq. L'ensemble sera complété au milieu du 19e siècle par un tableau d'autel dû au peintre Louis-Anselme Longa, de Mont-de-Marsan, et surtout par un décor néoclassique d'architectures et de statues en trompe-l'oeil, exécuté en 1866 par un autre artiste montois, Duval. L'ameublement des collatéraux fut réalisé dans la première moitié du 19e siècle : un bénitier en pierre sculptée est installé en 1803, peut-être grâce à un don de la famille Descorne des Jourets, ainsi que des confessionnaux de style néoclassique et une série de bancs de fidèles. De menus ajouts viennent enrichir le décor au tournant des 19e et 20e siècles : pose de verrières figurées par le Bordelais G.-P. Dagrant en 1904, achat ou don de nombreuses statues de série en plâtre. Les deux cloches furent fondues respectivement par le Bordelais Ampoulange en 1814 et par la fabrique dacquoise Delestan en 1844. La sacristie renferme enfin quelques objets du 18e siècle (dont un plat de quête daté 1753 et frappé aux armes de l'ordre de la Merci) et surtout du siècle suivant, sortis des ateliers d'orfèvres parisiens (C. Billion, M. Thierry, C. Tonnelier), bordelais (G. Dupouy) et lyonnais (F.-F. Désir).
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Dalle funéraire ; verrières (2) ; bénitier ; bancs de fidèles (12) ; meuble de sacristie ; dais de procession ; lustre d'église ; chandeliers d'autel (4) ; croix d'autel ; pupitre-thabor ; calice ; ciboire ; patène ; plateau de communion ; ampoule à huile des catéchumènes ; ampoule à saint chrême ; réserve à eau baptismale ; coquille de baptême ; encensoir ; navette à encens ; croix de procession ; ombrellino de procession ; croix ; croix de sacristie ; chandeliers d'église (4) ; chandelier ; groupe sculpté ; statues (7)
2008
2008
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