Ciborium
Baldaquin d'autel
Baldaquin du maître-autel
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Lencouacq ; église paroissiale Saint-Jean-l'Evangéliste
40149
Roquefort
Église paroissiale Saint-Jean-l'Evangéliste
IA40001461
En village
Choeur
Marbrerie ; gypserie ; menuiserie ; sculpture
Plan (semi-circulaire) ; colonnes (6)
Marbre veiné (rose) : poli ; stuc : moulé, décor en relief, décor dans la masse, peint, faux marbre, doré ; bois : décor en relief, peint, faux marbre, doré
Baldaquin de plan semi-circulaire à retours droits : 6 colonnes composites sur stylobate (les colonnes latérales jumelées) supportent un entablement classique à frise, denticules et modillons ; prenant appui sur l'entablement, 4 consoles en S affrontées portent un couronnement, lui-même épaulé de 4 autres consoles et sommé d'un globe crucifère. Matériaux : marbre rose vif des Pyrénées pour le fût des colonnes, stuc peint en faux marbre rose et vert sur massif maçonné pour le stylobate, stuc doré pour les chapiteaux des colonnes, bois peint et doré pour le couronnement et pour la gloire sur l'entablement, cuivre doré pour le coeur au centre de la gloire.
Coeur (symbole : Christ), angelot, gloire ; globe, croix ; ornementation (chapiteau composite, pot à feu, console, lambrequins)
Coeur sacré de Jésus dans une gloire d'angelots, de rayons et de nuées : décor rapporté au milieu de l'entablement ; pots à feu en ronde bosse sur l'entablement, à l'aplomb des colonnes latérales ; feuilles et chutes de fruits (pommes, poires, raisins, grenades) sur les consoles du couronnement ; lambrequins sur le dais du couronnement ; globe bleu étoilé portant une croix au sommet du couronnement.
H = 800 environ ; la = 560.
Quelques lacunes dans le revêtement de stuc du stylobate ; le relief de la gloire est endommagé en plusieurs endroits : deux têtes d'angelot sont détruites.
Inscription (peinte)
Inscription peinte en lettres dorées sur les retours droits de l'entablement, à droite et à gauche : AUTEL / PRIVILEGIE.
Lescalle Marguerite de, Mme Descorne (?, donateur)
Lieu de provenance : Aquitaine, 33, Bazas, ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste (?)
4e quart 18e siècle (?)
Ce baldaquin, dont le style évoque les années 1780, proviendrait, selon la tradition locale, de l'ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Bazas et aurait été offert à l'église de Lencouacq 'par une bienfaitrice'. La monographie paroissiale de 1887, qui décrit précisément le meuble, ne fait toutefois aucune allusion à cette origine supposée. Elle mentionne, en revanche, l'achat récent du coeur 'doré sur cuivre' qui occupe le centre de la gloire, acquis pour une somme de 60 francs. Le baldaquin, quelle que soit sa provenance, se trouvait en tout cas en place avant 1866, date à laquelle le peintre montois Duval exécuta sur les murs du choeur un décor d'architecture feinte (réf. IM40002492) visiblement conçu pour compléter le meuble : les effigies des saints Pierre et Paul, ainsi que deux chandeliers en trompe-l'oeil, s'inscrivent exactement dans les entrecolonnements, et les chapiteaux composites des pilastres peints reproduisent ceux des colonnes du baldaquin. Si la provenance bazadaise a quelque fondement, la 'bienfaitrice' pourrait être Marguerite de Lescalle (Roquefort 1736 - Bazas 1804), principale propriétaire de Lencouacq, qui épousa dans l'église paroissiale, en 1761, Guillaume Descorne (1735-1796), juge de paix à Bazas. Mme Descorne était alliée à plusieurs chanoines et grands-vicaires de la cathédrale de Bazas.
Propriété de la commune
À signaler
Sous-dossier
Ensemble du maître-autel
IM40002455
2008
2008
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