le mobilier de l'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Roquefort ; église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption

Numéro INSEE de la commune

40245

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Roquefort

Nom de l'édifice

Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption

Référence Mérimée de l'édifice

IA40001467

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Description historique

L'église de Roquefort, comme la plupart des lieux de culte voisins, fut incendiée et pillée en septembre 1569 par les troupes huguenotes de Montgomery et Thoiras. Selon le verbal de Charles IX, tous les ornements jusqu'aux livres [furent] pillés et emportés, qui n'y en a aucun pour faire le service ; les cloches ont été rompues. Le mobilier, progressivement reconstitué aux 17e et 18e siècles, est partiellement connu grâce à quelques documents d'archives. Le principal élément en était un grand retable en bois doré, à 4 colonnes cannelées, orné de 3 tableaux (dont une Annonciation à gauche) : de cet ensemble, seul subsiste le tableau central de l'Assomption (réf. IM40002537), datable du milieu du 17e siècle. L'édifice comportait également, dans les chapelles latérales, des autels dédiés à la Vierge, à sainte Catherine, saint Blaise et saint Roch. De ce dernier est conservé le tableau d'autel, daté 1663 (réf. IM40002579). De la même époque (1696) subsiste aussi une cloche aux armes de la ville et du seigneur de Roquefort (aujourd'hui déposée à la mairie, réf. IM40002581). En 1761, le décor du choeur est complété par un lambris de chêne et de châtaignier exécuté par le menuisier Rousseau. Après la Révolution et le retablissement du culte en 1802, la fabrique s'emploie à réparer les dégradations occasionnées par l'affectation de l'édifice au culte de la Raison, et à combler les manques du mobilier. Dès l'an X (1802-1803), des tableaux sont commandés au peintre oloronais Bernard Montaut (dont un ou deux subsistent peut-être), tandis qu'une seconde cloche est fondue en 1803. En 1812, un don de Mme de Lescalle permet l'achat à Paris d'un second tableau de l'Assomption (réf. IM40002574), destiné à remplacer la toile du 17e siècle, condamnée par Mgr Loyson lors de sa visite pastorale de la même année. En 1823 est entreprise une campagne de modernisation du décor de l'église, confiée en majeure partie aux stucateurs d'origine italienne Codini et Perra. Ceux-ci, outre la pose de chapiteaux corinthiens sur les colonnes et piliers de l'édifice, installent un nouveau ciborium dans le choeur, en remplacement du vieux retable en bois doré, et dotent les autels latéraux (désormais dédiés à saint Antoine et au Sacré-Coeur) de retables en stuc polychrome. Une nouvelle chaire à prêcher, sans doute due aux mêmes praticiens, est mise en place la même année. La sacristie reçoit, probablement dans le même temps, un revêtement boisé et des meubles assortis. La seconde moitié du 19e siècle voit encore plusieurs ajouts, comme ceux des autels néogothiques de la Vierge et de saint Joseph (ce dernier par le marbrier toulousain Guiraud). Le décor peint des murs et des voûtes de l'église et celui du baldaquin du maître-autel sont réalisés en août-octobre 1881 par l'atelier de Raymond et Raphaël Peyruquéou, de Saint-Sever. Enfin, les pièces d'orfèvrerie sont entièrement renouvelées dans les années 1800-1880 auprès de fabricants parisiens (Alexandre Thierry, auteur d'une belle chapelle en vermeil, M. Thierry, P.-H. Favier, H. Puche, Jamain et Chevron, E. Lethimonnier), lyonnais (Berger et Nesme), bigourdans (Adour et Gautier) et bordelais (L. Dupouy).

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Clef de voûte (9) ; tableau commémoratif des morts ; verrières (3) ; autel ; gradins d'autel (2) ; tabernacles (2) ; expositions (2) ; confessionnal ; clôture de choeur ; fauteuil de célébrant ; dais de procession ; chandeliers de choeur (2) ; lustres d'église (4) ; canons d'autel (8) ; chandeliers d'autel (34) ; clochette d'autel ; croix d'autel (2) ; lunule ; patène ; thabor ; lampe de sanctuaire ; ampoule à huile des catéchumènes (2) ; ampoule à huile des malades ; ampoule à saint chrême ; coffret aux saintes huiles ; navette à encens ; tronc à quêter ; bannière de procession ; croix de procession ; lanternes de procession (2) ; ombrellino de procession ; croix ; groupe sculpté ; statues (5) ; peinture monumentale ; livres (4) ; orgue

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Date de rédaction de la notice

2008

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37