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Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Roquefort ; église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
40245
Roquefort
Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
IA40001467
En ville
Élévation sud, porche
Maçonnerie ; sculpture
En arc brisé
Calcaire : décor en relief, décor dans la masse, décor rapporté
Porte avec ébrasement à ressauts et moulures prismatiques, couverte en anse-de-panier et inscrite dans une voussure en arc brisé, elle-même surmonté d'un gâble en accolade ; de part et d'autre de cet ensemble, un édicule constitué d'une colonne à chapiteau feuillagé surmontée d'une niche à dais architecturé. Le décor est dans la masse (à l'exception de cinq statues aujourd'hui disparues).
Personnage ; ornementation (ornement architectural, ornement végétal)
Dans la voussure en arc brisé, 4 personnages en pied sous des dais à accolades fleuronnées ; de part et d'autre du gâble sommital, une large crosse végétale ornée de choux frisés porte une console à pans coupés ; au sommet du gâble, une croix ; couronnant les niches des édicules latéraux, un dais architecturé avec voûte d'ogives à 8 quartiers, réseau de lancettes, pinacles et gâble.
Dimensions non prises
Mauvais état ; manque
L'édicule de gauche a été en grande partie détruit par l'installation d'un escalier. Il manque les statues des deux niches latérales, ainsi que deux statuettes (sans doute la Vierge et saint Jean) sur les consoles flanquant la croix sommitale du gâble ; toutes les statuettes des piédroits et de la voussure sont étêtées ; le motif décoratif central du tympan est illisible. La pierre est très érodée en de nombreux endroits. Les traces d'une litre funéraire noire sont visibles entre les édicules latéraux et la gâble central.
Armoiries (en relief)
Armoiries sur 2 écussons de part et d'autre du couronnement du gâble : 3 rocs d'échiquier et 3 étoiles (ville de Roquefort).
2e moitié 15e siècle
Ce portail est sans doute contemporain de la dernière campagne de restauration et d'embellissement de l'église après la fin de la guerre de Cent Ans. Certains détails décoratifs (par exemple les moulures prismatiques) incitent même à repousser la datation à l'extrême fin du 15e siècle. La partie gauche fut mutilé en 1845 lors de l'installation d'un escalier dans le porche, destiné à donner accès à la nouvelle tribune occidentale de l'église.
Propriété de la commune
1996/11/28 : classé au titre immeuble
Classé avec l'église.
À signaler
Dossier individuel
2008
2008
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